Le Blanc-Mesnil
...le site de Blanc-Mesnil n’apparut pourtant qu’au tournant du premier millénaire quand Mansionale Blavum fut cédé à l’abbaye de Senlis, devenu Blancmesnil, maison blanche, autour du XIIe siècle. Un territoire qui fut aménagé par les moines avec assèchement des marais, implantation de moulins et de constructions diverses, dont une chapelle au XIVe siècle. Un bourg qui vivait de son agriculture, du passage des pèlerins, mais aussi d’une confrérie des orfèvres, fidèles de la chapelle Notre-Dame.
Un lotissement rapide
Dotée d’un château au XVe siècle, le village qui n’abritait qu’une soixantaine d’habitants, périclita au cours des deux siècles suivants notamment quand la confrérie des orfèvres se déplaça à Paris. A la Révolution, parce que Le Blanc-Mesnil n’était pas une paroisse et ne comptait qu’une centaine de villageois, Aulnay-sous-Bois voulut l’annexer, en vain. Occupé par l’armée prussienne en 1870, le bourg dut attendre l’arrivée du chemin de fer pour connaître un premier lotissement destiné aux cheminots, bientôt rejoint par des centaines de pavillons en quelques années.
Une ville attractive.
Devenue ville résidentielle, particulièrement attractive pour la population active parisienne, Le Blanc-Mesnil s’urbanisa, vit sa démographie exploser, et s’industrialisa avec de nombreuses usines de métallurgie, de chaudronnerie, d’agroalimentaire aussi. Par la suite, l’implantation de l’aéroport du Bourget, la construction d’immeubles collectifs, participèrent de l’essor de la ville qui, en dépit des destructions dues aux bombardements de la dernière guerre, poursuivit sa politique de lotissements avec de grands ensembles. Une urbanisation parachevée par la construction de l’autoroute.
Une situation géographique profitable à son économie.
Agricole depuis toujours, Le Blanc-Mesnil s’industrialisa rapidement avec l’implantation d’entreprises aux secteurs extrêmement variés mais souffrit durement de la désindustrialisation de la fin du XXe siècle. Aujourd’hui, pôle économique entre Paris et les installations aéroportuaires de Roissy, du Bourget, ou du parc d’expositions de Villepinte, proche du Parc de la Villette, de Garonor et de Parinor la commune dispose de plusieurs parcs d’activités dont une zone franche urbaine, dans l’attente du futur Grand Paris qui conduira le métro à ses portes.
Des équipements en grand nombre.
A 7 km de Paris, desservie par le RER et deux autoroutes, Le Blanc-Mesnil dispose de plus de 80 hectares d’espaces verts dont le parc Jaques Duclos et ses 24 hectares. Et offre aux Blanc-Mesnilois d’innombrables équipements publics avec des établissements scolaires jusqu’au lycée, des gymnases et stades, des terrains de football et de rugby, piscine et pistes d’athlétisme, mais aussi un conservatoire départemental de musique, un cinéma municipal, des salles de concerts et des studios de répétition.
Une profonde rénovation urbaine.
Depuis plusieurs années, Le Blanc-Mesnil rénove son habitat, requalifie six hectares du centre-ville mais aussi les quartiers sud et nord, aménage d’anciennes friches industrielles en centre commercial dans le quartier Eiffel. Et abrite un parc immobilier composé à 42% de maisons individuelles entre quartiers pavillonnaires, petites résidences et grands ensembles.
