Le Ban-Saint-Martin
Des Romains qui permirent à la métropole régionale de prospérer de son commerce, de son artisanat, de ses produits agricoles. Mais l’invasion des Huns mit à mal cette croissance avant qu’elle ne reprenne grâce à la christianisation et à l’implantation de nombreux monastères. Parmi lesquels l’abbaye Saint-Martin-aux-Champs restaurée et agrandie par Sigisbert roi d’Austrasie au VIIe siècle dont le ban définissait le territoire relevant de sa juridiction.
Un village dévasté.
L’abbaye fut détruite lors du siège de Metz par l’empereur Henri II pour devenir, une fois relevée, une basilique prestigieuse. Au cœur d’un territoire messin indépendant avant d’être annexé au Saint-Empire romain germanique, Le Ban-Saint-Martin dépendait du duché de Lorraine, ce qui lui valut de nombreuses luttes de pouvoir qui conduisirent à sa destruction au XVe siècle. Reconstruit puis à nouveau rasé lors du siège de Metz par Charles Quint, le village fut finalement annexé par Metz au XVIIe siècle, subissant par ailleurs les affres de la guerre européenne de Trente Ans.
Une ville de garnison.
A la Révolution, le village de 200 habitants fut érigé en commune. Puis, la Moselle ayant été annexée par l’Allemagne en 1871, Metz prospéra sous l’impulsion de l’empereur Guillaume II, tandis que Le Ban-Saint-Martin devenait une ville de garnison allemande, forcée de se battre contre la France lors de la Grande Guerre. Revenue dans le giron français puis à nouveau occupée en 1940. Le Ban-Saint-Martin fut dévastée au cours de la Seconde Guerre mondiale mais bénéficia de l’ascension industrielle de sa puissante voisine tout au long des Trente Glorieuses avant de connaître la désindustrialisation de la fin du XXe siècle.
Résidentielle et rurale.
Au début du XIXe siècle, terre de vignes et de maraîchages, composée de maisons éparses qui comptait 250 habitants tout au plus, Le Ban-Saint-Martin doubla sa population en une vingtaine d’années alors que son territoire s’agrandissait pour donner place à un champ de manœuvre militaire. Peu à peu urbanisée puis industrialisée, elle est devenue aujourd’hui une commune résidentielle à la démographie positive, mais toujours rurale par ses maraîchages, ses vignes, mais aussi la pisciculture.
A proximité des infrastructures de Metz.
Au bord de la Moselle et au pied du mont Saint-Quentin, Le Ban-Saint-Martin a pu conserver une part de son patrimoine historique avec, notamment, des vestiges romains ou l’ancien château Lasalle du XVIIIe siècle. Et offre aux Ban-Saint-Martinois des établissements scolaires jusqu’au collège et les infrastructures de Metz avec université, technopôles et bassin d’emplois ainsi que tous les équipements d’une capitale européenne.
Une ville prisée par les familles messines.
Bénéficiant d’une situation géographique privilégiée au cœur de l’Europe, proche de l’Allemagne, de la Belgique ou du Luxembourg, desservie par l’autoroute A31, à une heure et demie de Paris par le TGV, Le Ban-Saint-Martin reste une petite ville agréable prisée par les familles messines. Une commune dynamique qui abrite un parc immobilier composé à 29% de maisons individuelles qui mêle appartements de construction récente, maisons des années 1930 et pavillons récents, profitant par ailleurs de la réhabilitation des friches militaires à des fins urbaines.