Lacroix-Falgarde
Un habitat celte puis gallo-romain disséminé dans une forêt dense au sein d’une région christianisée dès le IVe siècle grâce à la présence de l’évêché toulousain. Soumis à l’autorité royale de Clovis puis à celle des comtes de Toulouse, les deux hameaux subirent les invasions sarrasines au VIIIe siècle.
Une région meurtrie.
Après avoir connu le phénomène cathare et les croisades albigeoises qui s’ensuivirent, le hameau de Falgarde s’étendit dès le XIIIe siècle autour de son église Sainte-Christine. Mais les exactions anglaises, notamment celle du Prince Noir qui venait de détruire Castanet-Tolosan, puis les guerres de Religion, mirent à mal le petit bourg qui dut reconstruire son édifice religieux. De son côté, Lacroix dépendait du chapitre de Saint-Etienne, arborant un moulin et les vestiges d’un château fort.
La culture du pastel.
A la fin du XVIe siècle, la culture du pastel, une plante herbacée qui permettait de fabriquer de la teinture bleue, fit la fortune de la région. Et notamment celle d’un négociant, François Delpuech, qui acheta les domaines de Lacroix et de Falgarde pour s’y faire construire un château. Par la suite, alors que la région toulousaine voyait se multiplier les belles demeures et les domaines construits par la bourgeoisie de la Ville Rose, la seigneurie de Falgarde passa de main en main jusqu’au XIXe siècle, à l’abri des troubles de l’Histoire.
Un village rural et résidentiel.
Lacroix et Falgarde demeuraient alors des hameaux agricoles pour l’essentiel puis entrèrent de plain-pied dans la périphérie urbaine de Toulouse qui, contrairement à de nombreuses grandes villes françaises, ne devint pas une banlieue de la métropole. Oubliée de la révolution industrielle, rurale et résidentielle, la commune ne connut de réel essor économique et démographique qu’à la fin du XXe siècle quand elle tira profit de l’expansion de la Ville Rose et de son bassin d’emplois en grande partie tourné vers l’aéronautique.
Un immobilier recherché.
Aux confins de la Gascogne et du Lauragais, à un quart d’heure du Capitole, Lacroix-Falgarde est une ville dynamique, fière de son château du XVIe siècle en briques de terre cuite mais aussi du sentier de promenade sur la boucle de la Gleysette. Et offre aux Cruci-Falgardiens un parc immobilier composé à 87% de maisons individuelles où se côtoient lotissements pavillonnaires et constructions neuves, un habitat prisé par les populations actives toulousaines en quête de campagne au bord de l’Ariège.
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