La Valette-du-Var

Des oppidums fondés notamment dans la Vallis Laeta, prémices de La Valette, où la culture d’oliviers et de la vigne prédominait. Mais la chute de l’Empire et les invasions récurrentes des Barbares et autres Sarrasins contraignirent les habitants à se réfugier dans l’intérieur des terres, entraînant le déclin de toute cette région. Il fallut attendre l’instauration du système féodal et l’émergence des comtes de Provence pour que la contrée renoue avec la croissance, un essor économique et démographique soutenu par la puissance épiscopale.

Une expansion rapide.
Apparue dès le XIe siècle, La Valette était un petit village fortifié, agrégé autour de son église sous l’invocation de Saint-Jean. Au XVe siècle, le site fut partagé en plusieurs fiefs dont celui de Baudouvin sur lequel fut construit le château de La Valette, des fiefs qui passèrent de main en main au fil des siècles tandis que le village se dotait d’un pont sur la Foux. Par la suite, l’annexion de la Provence à la couronne de France à la fin du XVe siècle puis l’essor de Toulon qui devenait une place forte stratégique, assurèrent à ce territoire une rapide expansion.

Un village rural et agricole.
Au XVIIe siècle, La Valette gagna peu à peu son indépendance par rapport à la seigneurie de Toulon, subsistant de son horticulture, de ses maraîchages et de ses arbres fruitiers. Mais elle fut anéantie par les épidémies de peste récurrentes des XVIIe et XVIIIe siècles sans compter les dommages collatéraux des nombreux sièges subis par Toulon. Au cœur d’une région peu touchée par la révolution industrielle, la commune, devenue La Valette-du-Var en 1891, demeura rurale et agricole tandis que la périphérie toulonnaise prospérait des chantiers navals et des activités portuaires.

Une population qui quintuple.
Après-guerre, l’exode rural et la reconstruction nécessaire après le bombardement de Toulon au cours de la Seconde Guerre mondiale, contraignirent la région toulonnaise à multiplier les constructions de logements, un phénomène accentué par l’arrivée des rapatriés d’Afrique du Nord dans les années 1960. Mais ce fut à la fin XXe siècle que La Valette-du-Var s’étendit réellement, voyant sa population quintupler en quelques décennies. Aujourd’hui, la cité varoise est devenue le premier pôle commercial du département grâce à la zone d’activités Valgora et à ses 200 commerces et services.
 
Un réel patrimoine historique.
La Valette-du-Var dispose d’un remarquable patrimoine architectural avec le moulin de l’Aïgo du XVIIIe siècle, le pont Sainte-Cécile du XVe siècle, la bastide de Baudouvin du XVIIIe siècle, l’église Saint-Jean du XIe siècle agrandie au XVIIe siècle mais aussi un abondant petit patrimoine avec fours, moulins, oratoire, puits et fontaines. Et offre aux Valettois des établissements scolaires jusqu’au collège, un théâtre municipal, l’Espace d’art Le Moulin, un cinéma, une antenne du conservatoire de musique, de danse et d’art dramatique de Toulon, sans compter les nombreuses installations sportives.

Au sein d’un environnement naturel.
Labellisée trois fleurs, La Valette-du-Var abrite un environnement naturel important avec le Conservatoire variétal de l'olivier et ses dizaines de variétés, les jardins de la bastide de Baudouvin ou le Mont Coudon. Et présente un parc immobilier composé à 34% de maisons individuelles où se mêlent l’habitat urbain rénové du centre-ville, les maisons pittoresques du bourg historique, les quartiers réhabilités en périphérie ou encore des constructions récentes. Un immobilier de plus en plus recherché grâce à la future desserte du tramway toulonnais.