La Teste-de-Buch
Boïos était un bourg semble-t-il florissant, conquis par les armées romaines qui en firent une des grandes villes de la Novempopulanie. Christianisé dès le Ve siècle, siège d’un évêché, le village fut détruit par les invasions barbares qui mirent à néant les travaux entrepris pour stabiliser l’avancée des sables. Mais La Teste recouvra son essor au tournant du deuxième millénaire, tout comme le hameau de Cazaux, prémices du captalat de Buch.
L’entrepôt de Bordeaux.
Sous domination anglaise du XIIIe au XVe siècle, revenu à la France en 1451, le village ne comptait plus alors qu’une quarantaine de maisons. Au XVIe siècle, l’exploitation de la résine des forêts d’épineux fut industrialisée et permit à La Teste de subsister, profitant au siècle suivant de son exemption de taxes sur la pêche. A la Révolution, alors qu’elle comptait près de 1500 habitants, une forêt de pins maritimes y fut plantée pour fixer les dunes, mais ce fut l’arrivée du chemin de fer qui lui permit de croître, devenant l’entrepôt de Bordeaux.
Un lieu de villégiature.
Alors que son territoire était démembré pour créer la commune d’Arcachon, La Teste devint une destination de villégiature pour les Bordelais à l’instar du littoral du bassin. Dotée d’un port en 1840 pour favoriser l’ostréiculture et la pêche, la cité girondine fut valorisée par le Second Empire, voyant se multiplier les villas bourgeoises tout au long de la Belle Epoque et même dans l’entre-deux-guerres. Ce fut à cette époque que la station balnéaire de Pyla-sur-Mer fut créée de toutes pièces avec des constructions d’inspiration basque ou landaise.
Une économie dynamique.
Mais l’essor de La Teste se fit dans la deuxième moitié du XXe siècle alors que l’exploitation de la résine s’interrompait peu à peu. Puis, en 1994, la commune opta pour le nom de La Teste-de-Buch. Aujourd’hui, tirant profit de son port ostréicole et de pêche, du tourisme aussi grâce à la station balnéaire familiale du Pyla-sur-Mer, La Teste reste une ville dynamique, passage obligé pour se rendre à Arcachon. Et héberge près de 1300 entreprises mais aussi une base aérienne qui emploie 3000 personnes ou encore le parc des expositions du bassin d’Arcachon Semexpo.
Un environnement exceptionnel.
Une des plus grandes communes de France, boisée sur plus d’un tiers de sa superficie, La Teste jouit de nombreux atouts avec, notamment, la dune du Pilat haute d’une centaine de mètres, le lac d’eau douce de Cazaux, l’île aux Oiseaux, ou encore les Prés Salés et leurs 130 hectares de marais maritimes classés en zone naturelle. Et offre aux Testerins d’innombrables équipements dont un conservatoire, des établissements scolaires jusqu’au collège, une salle de spectacles de 1100 places, sans oublier les installations sportives avec centre nautique, hippodrome et autres stades.
Un immobilier très recherché.
Desservie par le train et par l’aérodrome d’Arcachon-La Teste-de-Buch, la commune se partage en trois zones urbaines : centre-ville, station balnéaire et hameau de Cazaux. Et abrite un parc immobilier composé à 24% de résidences secondaires et à 81% de maisons individuelles où se côtoient petites maisons de pêcheur, belles villas des XIXe et XXe siècles, habitat ancien ou contemporain avec jardin. Un immobilier très prisé pour sa situation géographique et son environnement exceptionnel.