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LA QUEUE EN BRIE

La Queue-en-Brie

Publié le 03/01/2013 - Mis à jour le 24/11/2016
Dans une région briarde largement peuplée depuis le néolithique, de nombreux hameaux essaimèrent à la période gallo-romaine pour disparaître peu ou prou lors des grandes invasions.
Informations
Département : Val-de-Marne (94)
Région : ILE-DE-FRANCE
Population :
Propriétaire : (source : Insee)
Les biens à louer
Région : ILE-DE-FRANCE
Prix moyen du marché : 805 €
Les biens en vente
Région : ILE-DE-FRANCE
Prix moyen du marché : 696 481 €

Au VIIIe siècle, prémices de La Queue-en-Brie, Cauda se situait aux confins de la forêt, ce qui expliquerait son nom. Un domaine dépendant du chapitre de Notre-Dame de Paris, peu à peu défriché et mis en culture par les moines, puis vendu à la fille de Louis VI, dit le Gros, au XIIe siècle qui y fit construire un donjon afin de se protéger des incursions du comte de Meaux.


    
Un village dévasté.
Dotée de remparts et d’une l’église dédiée à Saint-Nicolas, la seigneurie revint à Alix de Bretagne épouse de Jean de Châtillon, comte de Blois, avant de passer de main en main jusqu’à sa conquête par les Anglais qui démantelèrent une partie de la forteresse. Reprise au XVIe siècle par les Français à l’instar de toute l’île de France, La Queue fut pillée et incendiée par les Protestants, prélude des dévastations du duc de Lorraine que connut le village au siècle suivant. Un XVIIe siècle qui vit de plus en plus de bourgeois parisiens y mettre en nourrice leurs enfants afin qu’ils grandissent au bon air.

Un territoire démembré.
A mesure que les hameaux de l’Hermitage, les Bordes, les Marmousets se formaient en périphérie du bourg, les murailles furent démantelées tandis qu’une partie du domaine était érigée en marquisat par Louis XV. Une seigneurie partagée par la famille d’Ormesson et Louis Charles de Bourbon qui fut démembrée à la Révolution, brièvement affublée du nom de La Queue Le Peltier ci-devant Brie en hommage à un député républicain. Au début du XIXe siècle, les maisons de plaisance de notables parisiens se multiplièrent alors que la commune comptait un millier d’habitants environ.



Une région marnaise prisée par les Parisiens.
L’utilisation de ses pierres comme matériaux de construction entraîna l’écroulement de la tour médiévale peu avant l’occupation du village par les Prussiens en 1870. Quelques années plus tard, La Queue-en-Brie fut partiellement démembrée pour créer la commune du Plessis-Trévise, au cœur d’une région marnaise de plus en plus prisée par les Parisiens en quête de canotage et de guinguettes. A l’écart des grandes voies de communication et de la révolution industrielle, la commune conserva son aspect rural bien qu’elle abrite aujourd’hui plusieurs zones d’activités industrielles ou commerciales.



Un patrimoine mais aussi des équipements.
Fière de son petit patrimoine avec lavoir, abreuvoir et borne royale, La Queue-en-Brie a su conserver les vestiges du donjon médiéval ou l’église Saint-Nicolas du XIIe siècle restaurée à plusieurs reprises. Et met à la disposition des Caudaciens de nombreux équipements publics avec, notamment, cinq groupes scolaires jusqu’au collège, des écoles de musique et de danse, et de multiples installations sportives sans oublier la plaine de jeux du Liquidambar en centre-ville.

Au cœur de la vallée du Morbras.
A 18 km du centre de Paris, desservie par les bus de la RATP, mais aussi par le RER dans les villes voisines, La Queue-en-Brie dispose d’un territoire couvert aux deux tiers par des espaces verts avec le domaine des Marmousets ou la forêt domaniale Notre Dame. Et abrite un parc immobilier composé à 70% de maisons individuelles autour d’un vieux village au style typiquement briard.

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