La Machine
Un domaine érigé en duché et acquis par Mazarin, au sein duquel un village, Decize, prospérait de son commerce et de l’extraction minière. Un site couvert de forêts sur lequel on exploita le charbon sous l’impulsion de Colbert, donnant naissance à un hameau de mineurs érigé en commune au XIXe siècle, qui tirait son nom de l’énorme machine d’extraction qui équipait la mine.
Un lotissement singulier.
Multipliant sa population par six en moins d’un siècle, accueillant de nombreux migrants, la petite ville minière vit se construire quatre lotissements ouvriers. La cité Saint-Marie et ses petites maisons avec jardinets, la cité Saint-Eudoxie construite en 1873, la cité des Zagots bâtie en 1920 avec ses bâtiments de quatre logements dotés d’un jardin commun, et enfin la cité des Minimes et ses immeubles collectifs construits dans l’entre-deux-guerres.
De la mine à la filière bois.
Au terme des Trente Glorieuses, après plus de trois siècles d’existence, les houillères machinoises fermèrent, victimes de la désindustrialisation de la fin du XXe siècle. Aujourd’hui, membre de la communauté de communes Entre Loire et Forêt avec 5 autres communes, La Machine a conservé une part industrielle, notamment grâce à la production d’électricité par la biomasse, mais tire également profit des filières du bois et de serres horticoles.
Fière de son passé.
Au cœur de la campagne nivernaise, dotée d’un site de villégiature remarquable à l’étang Grénetier, La Machine reste fière de son passé minier et abrite un musée de la mine qui retrace trois cents ans d’exploitation minière, mais aussi l’histoire du charbon et la vie des mineurs. Et met à la disposition des Machinois de nombreux équipements publics avec des établissements scolaires jusqu’au collège, des écoles de musique et de danse, sans oublier les installations sportives avec stade, gymnase et courts de tennis.
Un cadre de vie prisé.
A 270 km de Paris, à une vingtaine de kilomètres de Nevers et de son circuit automobile de Magny-Cours, La Machine demeure une ville résidentielle et calme dans un cadre de vie campagnard. Et abrite un parc immobilier composé à 9% de résidences secondaires et à 87% de maisons individuelles où se côtoient les immeubles collectifs de la résidence des Roses, les anciennes cités ouvrières et les nouveaux lotissements de maisons destinées à la location ou à l’achat.