La Londe-les-Maures
Des Romains qui firent fructifier la région avec l’implantation de domaines agricoles qui exploitaient vignes, céréales et oliviers, mais aussi des mines de plomb argentifères. Cependant, à la chute de l’Empire, le littoral souffrit des invasions barbares et sarrasines, obligeant les habitants des petits hameaux disséminés à se réfugier à l’intérieur des terres.
Un village prospère.
Mais à quelques kilomètres de Bormette, prémices de La Londe-Les-Maures, Castrum Arearum, Hyères, un village entre Marseille et Fréjus, bénéficia d’une charte de commune dès le XIIe siècle qui permit le développement de sa région, dépendante du comté de Provence puis de la couronne de France au XVe siècle. Bormette prospéra en dépit des guerres de frontières, des incursions barbaresques, des épidémies de peste puis des guerres de Religion, petit bourg subsistant de céréales, d’élevage, de maraîchages et bien sûr de vignes, d’oliviers et de mûriers.
Un lieu de villégiature.
A la fin du XVIIe siècle, un château y fut bâti par Antoine Lemonnier de La Londe, un édifice autour duquel s’agrégea un hameau qui devint paroisse peu avant la Révolution, comptant 130 habitants environ. Une chute de la monarchie qui conduisit à la confiscation des biens ecclésiastiques et à leur vente à des particuliers qui défrichèrent et mirent en exploitation les terres. Au siècle suivant, notables et bourgeois y construisirent des maisons de plaisance dont Horace Vernet, peintre du roi Louis Philippe, qui y édifia un château médiéval.
Une station balnéaire.
Un territoire qui profita de l’engouement pour la Côte d’Azur, une destination hivernale prisée par les grands de ce monde. A la fin du XIXe siècle, les mines furent remises en exploitation puis, en 1901, le hameau de La Londe fut érigé en commune. Si l’exploitation minière s’interrompit dans l’entre-deux-guerres, l’implantation d’usines entraîna l’installation de nombreux ouvriers. Mais la propagation des congés payés d’après-guerre allait transformer la ville rurale et minière en station balnéaire, dotée par ailleurs de domaines viticoles, de serres et de la plus grande oliveraie du département.
Un environnement privilégié.
Fière de son parc zoologique tropical ou du jardin des oliviers en centre-ville, mais aussi de l’espace naturel de la Brûlade sur 6 hectares, La Londe-Les-Maures offre un cadre idéal à quelques encablures de Porquerolles ou de Port-Cros, avec ses deux ports Miramar et Maravenne, ou les 3 km de plages de sable fin. Et met à la disposition des Londais des établissements scolaires jusqu’au collège, un cinéma, un golf 18 trous, d’innombrables activités nautiques sans compter les croisières vers les Iles d’Or au large de la rade d’Hyères ou les randonnées sur le sentier du littoral.
Un immobilier résidentiel.
Au cœur du massif des Maures, à proximité de la presqu’île de Giens ou de la pinède du Bastidon, La Londe-Les-Maures, bâtie sur seulement 3% de son territoire, abrite un parc immobilier composé à 51% de résidences secondaires et à 66% de maisons individuelles. Un environnement privilégié, résidentiel, labellisé trois fleurs où se côtoient bâtiments anciens et immeubles provençaux, résidences réhabilitées, habitats neufs et lotissements récents.