La Garde
Au fil des siècles avant notre ère, Ligures, Phéniciens, Grecs et Romains s’y succédèrent, ces derniers établissant sur une hauteur un fort près duquel se serra un hameau tandis que plusieurs villae rusticae, des domaines agricoles, s’établissaient alentour. Suite à la chute de l’Empire, la région subit les invasions barbares et les incursions mauresques qui la ravagèrent, contraignant ses habitants à se réfugier plus profondément dans les terres. Il fallut attendre l’avènement du comté de Provence puis la puissance épiscopale pour que ce territoire se développe pendant qu’un château fort était édifié au sommet du promontoire rocheux de La Garde pour protéger Toulon et son important port de pêche.
Bénéficiaire de l’essor de Toulon.
La Provence fut rattachée au royaume de France à la fin du XVe siècle, ce qui ne l’empêcha pas de subir d’innombrables invasions et sièges tandis qu’épidémies, guerres de Religions et luttes contre le duché de Savoie éprouvaient la patience et le courage de ses habitants. Au XVIIe siècle, Toulon était devenue un grand port de guerre et tous les fiefs environnants bénéficièrent de son expansion, La Garde tirant par ailleurs profit de ses productions agricoles.
Une ville résidentielle et estudiantine.
La région toulonnaise ne tira guère parti de la révolution industrielle et préféra conserver ses manufactures, ses activités portuaires et ses chantiers navals à l’implantation de grandes usines. Mais les destructions de la Seconde Guerre mondiale puis l’arrivée des rapatriés d’Afrique du Nord allait la contraindre à revoir dans l’urgence son urbanisme. Au sortir du conflit, La Garde était devenue la banlieue ouvrière de Toulon avant de se transformer, peu à peu, en ville résidentielle et estudiantine tout en conservant plusieurs zones artisanales, commerciales et industrielles.
De riches infrastructures sportives et culturelles.
Aujourd’hui, de nombreux vestiges racontent l’histoire de la cité provençale avec son église de la Nativité du XVIIIe siècle, sa fontaine et son lavoir, l’hôpital du Saint-Esprit, le château de Passis du début du XVIIe siècle, la tour qui rappelle la présence de la forteresse seigneuriale ou encore l’église médiévale Notre-Dame. S’ils sont fiers de leurs attraits touristiques, les Gardéens se félicitent d’abriter l’université du Sud Toulon Var ou l’école internationale de design. Ce qui leur vaut d’innombrables infrastructures culturelles et sportives avec, notamment, conservatoire, théâtre, piscine, patinoire, sans compter un golf 18 trous réputé.
Un parc immobilier récent et très prisé.
A proximité de Toulon, à moins d’une heure de Marseille et à peine plus de Nice, parfaitement desservie par la route et par deux gares SNCF, La Garde multiplie les atouts avec son vieux village sur l’éminence rocheuse, ses 25 hectares de la forêt du Thouars mais aussi ses quelque 3 kilomètres de littoral qui échappent encore à la furie touristique. Des calanques, criques et petites plages avec une vue exceptionnelle sur la presqu’île de Giens, qui valorisent son parc immobilier, composé à 33% de maisons individuelles, un habitat hétérogène qui date pour l’essentiel de la deuxième moitié du XXe siècle.