La Chapelle-Saint-Mesmin
Qui sortirent de l’ombre avec la christianisation et l’installation de moines qui n’eurent de cesse d’assécher et de défricher l’endroit. Notamment Saint Euspice et son neveu Saint Mesmin qui établirent à Miciacum, dépendance royale de Clovis, un monastère connu sous le nom d’abbaye de Micy.
Une histoire de dragon.
Sur l’autre rive de la Loire, une falaise présentait l’ouverture d’une grotte dans laquelle, selon la légende, un dragon habitait et terrorisait la région. Saint Mesmin l’affronta, le tua puis, quand vint l’heure de son trépas, le moine demanda à être enseveli dans cette grotte, au-dessus de laquelle fut construite une chapelle appelée à recueillir ses reliques quelques siècles plus tard. Devenu lieu de pèlerinage, le hameau voisin perdit son nom de Béraire en faveur de La Chapelle-Saint-Mesmin.
Une région dévastée.
Mais les invasions normandes mirent à mal toute la région, dont La Chapelle-Saint-Mesmin qui vit son église détruite et le hameau incendié. La région se désertifia et ce ne fut qu’au tournant du premier millénaire que les villages reprirent vie. Bientôt dévastés par la guerre de Cent Ans, puis par les guerres de Religion qui entraînèrent l’incendie du bourg de La Chapelle-Saint-Mesmin. Si au fil du temps Orléans devenait de plus en plus industrieuse, surtout à partir du XVIIe siècle, La Chapelle-Saint-Mesmin demeura rurale et agricole.
Un lieu de villégiature.
Au XVIIIe siècle, un château y fut construit, bientôt rejoint par quelques maisons de plaisance. Un lieu de villégiature qui se développa avec l’arrivée du chemin de fer. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, La Chapelle-Saint-Mesmin comptait 1850 habitants, s’était urbanisée, avait conservé un certain nombre de ses moulins, et commerçait un vin blanc réputée. Aujourd’hui, membre de la communauté d’agglomération Orléans Val de Loire, la commune héberge cinq zones d’activités qui regroupent plus de 200 entreprises.
Une ville à la campagne.
A 120 km de Paris et à quelques encablures d’Orléans, desservie par l’autoroute et le train mais aussi par le tramway orléanais, La Chapelle-Saint-Mesmin dispose de nombreux atouts, point de départ de randonnées au cœur du Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, fière de son église du XIIe siècle et de sa mairie du XVIIIe siècle. Et met à la disposition des Chapellois de nombreux équipements publics et un parc immobilier composé à 70% de maisons individuelles où les vieilles demeures du cœur historique côtoient les quartiers pavillonnaires le long des 5 km de bords de Loire aménagés.