La Baule-Escoublac
Sur un territoire essentiellement formé de landes inondables qu’on appelle les bôles, le village ne put prospérer en dépit de l’implantation de quelques maisons nobles appartenant aux différents seigneurs d’Escoublac qui s’y succédèrent, et fut peu à peu abandonné, recouvert par le sable, reconstruit un peu plus loin, à l’intérieur des terres près de Guérande, au XVIIIe siècle.
La vogue des bains de mer.
Il fallut attendre le XVIIIe siècle et la fixation des dunes grâce à la plantation de pins maritimes, puis l’arrivée du chemin de fer au siècle suivant pour que le site connaisse un réel essor, par la volonté de quelques hommes d’affaires et de promoteurs avisés à une époque où la vogue des bains de mer battait son plein, voyant les lotissements se succéder au fil des décennies On y construisit hôtels, villas de location, des commerces s’y implantèrent, et la nouvelle station balnéaire prit le nom des dunes de La Bôle, dont elle changea l’orthographe en cette fin de XIXe siècle.
Une croissance ininterrompue.
Palaces, casino, hôtellerie de luxe assurèrent le succès parisien de La Baule, tandis que la ligne de chemin de fer construite le long du littoral était déplacée pour permettre un accès direct à la plage. La Baule-les-Pins vit alors se multiplier les édifices publics et de loisirs, une croissance à peine freinée par la crise mondiale de 1929 ou par la Seconde Guerre mondiale. Dans les années 1950, bénéficiaires des congés payés et avènement de l’automobile assurèrent le succès populaire de la cité balnéaire.
Un tourisme d’affaires aussi.
Peu à peu les immeubles collectifs, maisons familiales et autres campings se substituèrent aux belles demeures bourgeoises alors que la ville prenait le nom de La Baule-Escoublac en 1961. Profitant d’une économie basée sur la villégiature depuis sa création au XIXe siècle avec les bourgeois de Nantes ou de Paris, la cité bénéficie aujourd’hui du tourisme d’affaires grâce au centre des congrès Atlantia, mais aussi du port de plaisance et de ses centres de thalassothérapie.
De nombreux équipements publics
A moins de trois heures de Paris par le TGV, à 70 km de Nantes, proche des marais salants de Guérande, La Baule recèle non seulement une plage de 8 km de long et les 50 hectares de pins de la forêt d’Escoublac, mais aussi le phare de la Banche du XIXe siècle inscrit aux Monuments Historiques et des hôtels de prestige du début du XXe siècle. Offrant par ailleurs aux Baulois un aéroclub, une base de loisirs nautiques avec voile, kayak et pêche en mer sans compter les établissements scolaires jusqu’au lycée, un conservatoire de musique et de multiples installations sportives.
Une ville qui se rénove.
Entre Pouliguen et Pornichet, le long d’une baie remarquable, La Baule améliore depuis plusieurs années ses accès routiers et ses dessertes, revalorise son centre-ville, rénove le secteur d’Escoublac. Et abrite un parc immobilier à l’urbanisation raisonnée, composé à 58% de résidences secondaires et à 59% de maisons individuelles, où se côtoient le secteur pavillonnaire d’Escoublac et les villas de La Baule-les-Pins, mais aussi quartier huppé, villas de la Belle Epoque, ou encore habitat ancien et secteurs ruraux de la périphérie.