Joué-lès-Tours
Des Romains qui créèrent une route entre Poitiers et Caesarodunum, prémices de la ville de Tours, qui devint une cité protégée de remparts au moment des invasions barbares, christianisée très tôt, une destination prisée par les pèlerins où de nombreux monastères s’implantèrent.
Un lieu de villégiature royale.
A la périphérie de Tours prospérèrent quelques domaines agricoles, dont celui de Gaudiacum, un hameau dont le nom muta en Jocondiacum, qui dut sa croissance à sa situation géographique sur la route de Poitiers, par ailleurs chemin de Compostelle. Un domaine qui se partageait en d’innombrables fiefs détenus par des seigneurs ecclésiastiques comme les archevêque de Bourges ou de Tours ou par des seigneurs féodaux comme le comte de Blois. Rattachée à la France au début du XIIIe siècle, la région tourangelle devint le lieu de villégiature des souverains mais aussi de l’aristocratie et de la grande bourgeoisie qui s’y firent construire de nombreux manoirs et belles demeures.
Un village rural.
Au fil du temps, Jocondiacum devint Joicus, Jouay puis Joué, et perdit sa vigueur économique quand le pouvoir royal se déplaça à Paris à la fin du XVIe siècle. Pourtant, si Tours se dota de manufactures dès le XVIIe siècle, Joué resta rurale, peu à peu désenclavée par la route puis par le ferroviaire. En 1848, la municipalité opta pour le nom de Joué-lès-Tours, mais perdit après-guerre une partie de son territoire en faveur de Tours qui ne cessait de s’étendre, se développant néanmoins en marge de son cœur historique avec la création d’une ville nouvelle et la construction de grands ensembles.
Une ville industrieuse.
Au milieu du XIXe siècle, Joué comptait moins de 2000 habitants, réputée pour son vin et pour ses maisons de plaisance, même si elle exploitait également des mines de fer. Mais la construction d’une gare en 1875 allait profondément modifier la petite commune, un essor économique qui perdura jusqu’aux Trente Glorieuse. Aujourd’hui, membre de la communauté d’agglomération Tours Plus, à proximité de la Cosmetic Valley, Joué-lès-Tours héberge cinq zones d’activités ainsi que le centre de recherche et de compétitivité Elastopôle.
Un remarquable patrimoine architectural.
Desservie par le train mais aussi par l’aéroport Tours Val-de-Loire, Joué-lès-Tours abrite d’innombrables châteaux et manoirs du XVIIe siècle et suivants. Et met à la disposition des Jocondiens de très nombreux équipements avec un conservatoire de musique, l’espace culturel Malraux et ses différentes salles destinées aux spectacles mais aussi aux congrès professionnels, sans oublier les installations sportives dont une piscine, une patinoire, un palais des sports et plusieurs stades.
Un environnement privilégié.
L’arrivée prochaine du tramway devrait entraîner une intense modification de la physionomie économique et démographique jocondienne. Une commune labellisée trois fleurs, fière de ses espaces verts avec, notamment, le parc de la Rabière ou le lac des Bretonnières et ses vingt hectares de loisirs aquatiques et nautiques. Qui dispose d’un parc immobilier composé à 47% de maisons individuelles, aux prix encore accessibles aux populations actives tourangelles.
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