Jouars-Pontchartrain
...à l’époque gallo-romaine sous le nom de Diodurum. Un bourg qui disparut aux temps des invasions, déserté par ses habitants puis recouvert de limons au fil des siècles par les crues de la Mauldre. Un lieu qui réapparut au XIIe siècle, possession de l’abbaye de Vaux-de-Cernay, doté d’un pont sur la route de Chartres, ce qui lui valut son nom, Pontchartrain. Protégé par un château fort, le domaine passa de main en main jusqu’au XVIIe siècle quand la famille Phélypeaux en fit l’acquisition.
Souvenirs des colonies.
Une dynastie de conseillers royaux chargés notamment des colonies, expliquant dès lors le fort Pontchartrain du détroit qui deviendra la ville de Detroit aux Etats-Unis, ou le lac Pontchartrain en Louisiane. Le château fut rebâti et son parc dessiné par Le Nôtre, un domaine qui deviendra la propriété des comtes de Maurepas puis du gouverneur de Paris, le duc de Brissac, peu avant la Révolution. Au XVIIIe siècle, la déviation de la route royale entre Paris et Brest attira de nouveaux habitants autour du domaine, voyant s’implanter le long de la route, relais de poste, auberges, commerces et artisans, dépeuplant dès lors les hameaux alentour dont celui de Jouars.
La réunion de plusieurs hameaux.
Au XIXe siècle, l’arrivée du chemin de fer et l’urbanisation de la ville, entraînèrent la construction de résidences secondaires de Parisiens qui, peu à peu, s’y installèrent, notamment dans l’entre-deux-guerres. Lotissements et programmes immobiliers s’y succédèrent, préservant l’aspect résidentiel du lieu, tandis que les hameaux de Jouars, Ergal, les Mousseaux, la Richerderie, Chennevières et la Dauberie étaient réunis pour former la commune de Jouars-Pontchartrain. Qui, aujourd’hui, reste agricole sur 40% de son territoire et abrite une zone artisanale, son économie soutenue par la communauté de commune Cœur d’Yvelines.
Rurale et résidentielle.
A une trentaine de kilomètres de Paris, dotée de 126 hectares de bois et de forêts, Jouars-Pontchartrain a su conserver le château et son parc ainsi que l’église Saint-Martin du XIIe siècle. Une ville rurale et résidentielle, membre du parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse, qui offre aux Chartripontains des établissements scolaires jusqu’au collège, un conservatoire de musique et de danse, mais aussi de multiples installations sportives avec gymnases, tennis et terrains de football.
Attractive pour les jeunes familles.
A 20 km de Versailles ou de Rambouillet, dans un environnement idéal pour les jeunes couples avec enfants, Jouars-Pontchartrain aménage son centre-ville et urbanise plusieurs secteurs de son territoire depuis quelques années, préservant ses espaces naturels et agricoles. Et abrite un parc immobilier composé à 84% de maisons individuelles où se mêlent habitat traditionnel et ancien, grandes fermes et constructions récentes.