Joinville-le-Pont
...dont elle reprit le nom. Un monastère prospère, au territoire particulièrement étendu entre Paris, Chartres et Meaux, autour duquel s’agrégea un hameau dont les habitants utilisaient un bac pour traverser la Marne jusqu’à ce qu’un pont de bois fut construit au XIIIe siècle. Un pont à péage près duquel quelques maisons s’établirent, constituant dès lors un écart de la ville de Saint-Maur-des-Fossés.
Pont-des-Fossés se rebaptise.
Pont-des-Fossés était alors un quartier agricole et viticole qui prospérait par ailleurs du transit des marchandises et des voyageurs aussi bien sur le pont que sur la Marne, de son moulin, de ses carrières et d’un four à chaux. Mais le murage du bois de Vincennes dont une partie était incluse sur le territoire de la commune, entraîna l’abandon progressif du passage au profit de Charenton. Indépendante de Saint-Maur depuis la Révolution, la commune se rebaptisa Joinville-le-Pont en 1831.
Un essor dû au Second Empire.
Quand au XIXe siècle, sous le Second Empire, Paris et ses faubourgs furent aménagés, la petite commune fut dotée de deux hippodromes, et d’une ferme, La Faisanderie, par l’impératrice Eugénie. Une maison de plaisance bientôt rejointe par des lotissements bourgeois et des quartiers pavillonnaires plus populaires à la faveur de l’arrivée du chemin de fer. Voyant se multiplier par trois sa population en une trentaine d’années, Joinville accueillait chaque fin de semaines la population active parisienne heureuse de profiter du canotage et de la baignade, des guinguettes aussi.
Une ville résidentielle à l’économie tertiaire.
Joinville resta une ville agricole et résidentielle jusqu’à ce qu’une usine de produits photographique s’y installe au début du XXe siècle, bientôt rejointe par des studios de cinéma, favorisant dès lors l’essor économique de la ville qui devint la cité du cinéma. Aujourd’hui, après avoir connu la construction de nombreux logements dans l’entre-deux-guerres mais aussi au cours des Trente Glorieuses, Joinville-le-Pont profite d’une économie tertiaire à près de 90%.
Un environnement remarquable.
Desservie par le RER et l’autoroute, à vingt minutes des aéroports d’Orly ou de Roissy, Joinville-le-Pont a su préserver son environnement, proche du bois de Vincennes, labellisée trois fleurs, aux berges de la Marne aménagées, grâce à son port de plaisance également. Et offre aux Joinvillais des établissements scolaires jusqu’au lycée, privé en l’occurrence, un cinéma, une école de musique, un théâtre, mais aussi stades et gymnases dans un parc immobilier composé à 27% de maisons individuelles et bénéficiant depuis peu d’un nouveau quartier, Les Hauts-de-Joinville.