Jassans-Riottier
Domaines divisés en de nombreux fiefs, à la frontière de Saint-Empire romain germanique et du royaume de France, les deux villages resurgirent au tournant du millénaire, cette fois à l’abri des troubles de l’Histoire, profitant de l’essor de Trévoux devenue ville franche. Alors que Villefranche-sur-Saône était créée de toutes pièces par les seigneurs de Beaujeu, et que la Dombes était partagée entre duchés de Bourbon et de Savoie.
De modestes hameaux.
Jassans n’était au XVe siècle qu’un modeste hameau peuplé de quelques bergers, une seigneurie dépendante de la châtellenie de Beauregard qui abritait le château de Gléteins depuis le XIIIe siècle. Riottier entra dans l’Histoire au Xe siècle quand l’évêque de Mâcon rencontra au château le seigneur de Beaujeu. Paroisse de l’archiprêtré de Dombes soumise à l’abbaye de Cluny depuis le XIe siècle suite au don de l’église par l’archevêque de Lyon, la seigneurie de Riottier fut cédée par le comte de Brienne à l’Eglise de Lyon au XIIIe siècle.
Un destin commun.
Frontière de ce qu’on appelait jadis le Franc-Lyonnais, Riottier passa de main en main au fil des siècles et n’évolua guère jusqu’à la Révolution alors que la principauté de Dombes était rattachée au royaume de France. Si Riottier était une ville protégée par des remparts, Jassans, construite au bas d’un coteau sur les bords de la Saône, restait ouverte. Cette dernière comptait au XIXe siècle une centaine d’habitants et abritait plusieurs maisons de plaisance tandis que Riottier dénombrait 200 habitants. Deux communes qui scellèrent leur destin en 1880.
Au cœur d’un bassin d’emplois.
Il fallut attendre le tout début du XXe siècle et la construction d’un pont sur la Saône pour que Jassans-Riottier connaisse un véritable essor économique et démographique. Aujourd’hui, membre de la communauté de communes Porte Ouest de la Dombes avec sept autres municipalités, la ville fait partie de la zone économique de Villefranche-sur-Saône et plus largement de l’agglomération lyonnaise. Halte fluviale dotée d’une aire de loisirs sur la Saône, la commune dispose également d’une zone industrielle d’une vingtaine d’hectares.
Un patrimoine architectural.
Jassans-Riottier recèle un patrimoine architectural intéressant avec, notamment, l’église Notre-Dame de l’Assomption du XIXe siècle, la mairie établie dans une maison bourgeoise du XIXe siècle, les châteaux de Gléteins ou de Cillery. Et met à la disposition des Jassannais des établissements scolaires jusqu’au collège, un théâtre, une médiathèque, une école de musique, mais aussi une quinzaine d’installations sportives avec salles de sports, terrains de football et courts de tennis.
Un immobilier attractif.
A quelques encablures de Villefranche-sur-Saône, desservie par l’autoroute, à 30 km de Lyon ou à 50 km de Bourg-en-Bresse, Jassans-Riottier profite des infrastructures de Villefranche-sur-Saône et sait se montrer attractive pour la population active de Lyon soucieuse de se loger à moindre prix. Une ville résidentielle pour l’essentiel, dont le parc immobilier se compose à 63% de maisons individuelles.