Issoire

Evêque de la ville, le saint y fut inhumé dans l’église Saint-Pierre qu’il y avait construite. Un édifice qui fut détruit, comme le village, lors des invasions barbares puis normandes. Une abbaye y succéda au Xe siècle, puis une nouvelle église, Saint-Austremoine, y fut bâtie deux siècles plus tard tandis qu’Issoire devenait l’une des sept grandes villes de la basse Auvergne, tirant bénéfice d’une charte de commune qui lui assurait privilèges et exemptions de taxes. Au XVe siècle, Issoire se dota de nouveaux remparts, obtint la permission d’établir trois foires annuelles, assurant dès lors le développement de la cité qui s’urbanisa, vit la construction d’une tour de l’horloge, d’un cloître.

Une ville administrative.
Sensible à la réforme protestante, la cité auvergnate eut à subir durement les guerres de Religion, notamment lors d’un sac catholique en 1577. Récupérant non sans mal ses privilèges d’antan, Issoire renoua avec la croissance, bien que frappée par une épidémie de peste. Au début du XVIIIe siècle, le droit de justice de l’abbé fut cédé au roi qui installa à Issoire une prévôté royale ; offrant ainsi à la ville quelques avantages régionaux. Au moment de la Révolution, Issoire avait déjà perdu de sa splendeur mais avait gagné en pouvoir administratif, devenant aux premiers jours du XIXe siècle, chef-lieu d’arrondissement. Occupée pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville s’industrialisa, entraînant une forte augmentation de sa population.

Une industrialisation tardive.
Au milieu du XIXe siècle, bien que disposant depuis peu du chemin de fer, Issoire restait pour l’essentiel agricole avec céréales et élevage, commerçante par ses foires et marchés, industrielle avec des fabriques de chaudrons ou d’ouvrages en cuivre, des huileries, et comptait six mille habitants. Il fallut attendre le XXe siècle pour que la cité auvergnate s’industrialise, par l’aéronautique d’abord, puis par la métallurgie, devenant par ailleurs ville de garnison. Aujourd’hui, affichant une démographie stable, Issoire conserve un bassin d’emplois tertiaire à 80%.

Une image culturelle.
La sous-préfecture du Puy-de-Dôme abrite un patrimoine témoin de son histoire avec, notamment, l’abbaye Saint-Austremoine et son abbatiale, la Tour de l’Horloge aujourd’hui lieu d’exposition et d’événements. Une image culturelle dont profitent les Issoiriens avec médiathèque, école de musique et espace des musiques actuelles, plusieurs salles de spectacles, le centre d’art roman Georges Duby, sans compter de nombreux équipements publics dont un centre aqualudique, plusieurs complexes sportifs et gymnases, et des établissements scolaires jusqu’au lycée.

Un environnement exceptionnel.
Très bien desservie par l’autoroute et le train, à 38 km de Clermont-Ferrand, à proximité du parc naturel des volcans d’Auvergne et de celui de Livradois-Forez, Issoire offre un cadre de vie et un environnement naturel exceptionnels. Et dispose d’un parc immobilier composé à moins de 3% de résidences secondaires et à 50% de maisons individuelles, mélange d’habitats collectifs d’après-guerre, de maisons anciennes, de résidences de construction récente.