Hyères
Réapparue au Xe siècle, Arearum était un petit bourg à l’ombre d’un château appartenant à la seigneurie de Fos. Fortifiée, riche grâce à son port de commerce entre Marseille et Fréjus, Hyères fut dotée d’une charte de commune dès le XIIe siècle, assurant dès lors son essor économique et démographique. Acquise par Charles d’Anjou, comte de Provence et par ailleurs frère de Saint Louis, elle bénéficia de nombreux aménagements urbains, et entra dans le giron de la couronne au XVe siècle.
Une ville très prisée.
Si la ville profita du creusement du canal du Béal, elle vit son essor freiné par les guerres de frontières et les incursions barbaresques, les épidémies de peste, par les guerres de Religion, conquise alternativement par les Protestants et les Catholiques, finalement supplantée par le port de Toulon au XVIIe siècle. Réputée pour son climat hivernal, ses jardins arborés mais aussi ses maraîchages, Hyères devint prisée par les grands de ce monde, bourgeois et artistes qui y construisirent de belles demeures tout au long du XVIIIe siècle.
Un essor économique et culturel.
Grâce à la vogue des bains de mer et du tourisme au XIXe siècle, Hyères bénéficia d’une nouvelle croissance bien qu’elle fût amputée de plusieurs quartiers devenus communes. Vies économique et culturelle s’y conjuguèrent pour en faire une ville de villégiature avec grands hôtels et casino. Après-guerre, si la ville poursuivit son développement grâce, notamment, aux bénéficiaires des congés payés, elle tira également profit de la création de nombreux équipements avec aéroport, hôpital, port, et de nouveaux lotissements résidentiels.
Réputée pour son vin AOC.
Profitant depuis toujours de ses productions salines et de ses ressources forestières, agricole avec céréales, oliviers et vignobles depuis le XVIe siècle, Hyères produit encore aujourd’hui un vin des Côtes de Provence AOC. Et dispose de plusieurs pôles d’activités où se mêlent plus de 1500 commerces, sans compter ses maraîchages, vergers et horticulture. De plus, le port de plaisance Saint-Pierre mais aussi ceux de la Capte, Auguier ou de l’Ayguade, offrent de multiples activités nautiques.
Un remarquable patrimoine.
Dotée de lieux prestigieux comme la presqu’île de Giens, l’archipel des îles d’Or avec Porquerolles ou Port-Cros, offrant quelque 20 km de côtes avec plages, Hyères a conservé un patrimoine témoin de son histoire avec, entre autres, la Tour des Templiers, la collégiale Saint-Paul, le site archéologique d’Olbia, l’église Saint-Louis du XIVe siècle. Et met à la disposition des Hyérois de nombreux équipements parmi lesquels un centre hospitalier, un hippodrome, un complexe aquatique, sans oublier le musée municipal, un cinéma, un théâtre et d’innombrables installations sportives.
La ville aux sept mille palmiers.
Desservie par le train et l’aéroport de Toulon-Hyères, sur un territoire communal particulièrement étendu, Hyères recèle des massifs boisés sur 35% de son territoire grâce au parc national marin de Port Cros, aux parcs Olbius Riquier, Sainte-Claire ou Saint-Bernard. Et abrite un parc immobilier composé à 24% de résidences secondaires et à 37% de maisons individuelles, avec un centre-ville historique et touristique aux rues pittoresques où se côtoient habitat ancien rénové et villas de différentes époques, mais aussi des constructions récentes.