Hautmont
Celui-ci, originaire d’Aquitaine selon certaines sources, ou d’un bourg du Hainaut pour d’autres, avait fréquenté la cour du roi Dagobert et s’était converti au catholicisme. Inspiré par l’apparition d’un ange, il jeta les fondements de l’abbaye de Hautmont à un emplacement en forme de croix qui émergeait d’une épaisse couche de givre.
L’édifice fut consacré en 646 par saint Aubert et dédié à saint Pierre saint Paul, accueillant par ailleurs les reliques de saint Marcel, devenant dès lors une destination de pèlerinage qui permit au monastère de prospérer, comptant jusqu’à 300 bénédictins.
Un essor industriel.
Les incursions normandes des IXe et Xe siècles conduisirent à la désolation du lieu qui n’abrita plus que les moines survivants ou ceux qui n’avaient pas fui. Si les bâtiments furent partiellement rénovés aux XIe et XVIIe siècles, il fallut attendre le XVIIIe siècle pour qu’ils fussent reconstruits sans pour cela recouvrer leur splendeur passée.
A la Révolution, l’abbaye ne comptait plus qu’une vingtaine de religieux. Mais la révolution industrielle offrit à la commune un nouvel essor, grâce notamment au laminoir de la Providence, fondé en 1843, qui devint l’un des plus grands établissements de métallurgie de France.
Une agglomération dynamique.
La ville connut de multiples lotissements au cours des Trente glorieuses afin de loger une importante population ouvrière. Aujourd’hui, deuxième agglomération du Val de Sambre, elle abrite plusieurs zones commerciales et recevra prochainement un village de marques.
Les Hautmontois bénéficient de nombreux équipements : un centre hospitalier, des établissements scolaires de la maternelle au lycée (professionnel), une école de musique et une harmonie municipales, un atelier d’art ainsi qu’un cinéma implanté dans un espace culturel et des infrastructures sportives dont une piscine.
De profondes rénovations urbaines.
A quelques kilomètres de Maubeuge, bien desservie par la route mais aussi par le train, Hautmont connaît de profondes mutations depuis une vingtaine d’années avec, entre autres, la rénovation du cœur et des entrées de la cité.
Les barres d’immeubles ont été détruites au profit de pavillons, conduisant ainsi à un parc immobilier composé aujourd’hui à 76% de maisons individuelles.
Une réhabilitation qui s’est accompagnée d’importantes végétalisations avec notamment la création d’un arboretum urbain qui fait la fierté des Hautmontois.