Gujan-Mestras
Un lieu évidemment colonisé par Rome mais ravagé par les barbares avant que la christianisation ne l’aménage et favorise son développement. Du XIIIe siècle jusqu’à la Révolution, les fiefs qui deviendront Arcachon, La Teste et Gujan, furent dominés par les seigneurs du captalat de Buch, qui n’auront de cesse de lutter contre l’avancée du sable. Dans une Aquitaine occupée par les Anglais pendant près de trois cents ans pour revenir à la France au milieu du XVe siècle, l’endroit était peu peuplé, trop éloigné de la capitale girondine, mais aussi en raison des marécages qui l’infestaient.
À l’écart de l’Histoire.
Dans la seconde moitié du XVe siècle, les habitants de Gujan à l’instar de ceux de La Teste, se virent accorder le droit de tirer parti des résineux, ce qui leur bénéficia, certes, mais n’assura pas la croissance de la population locale. Au début du XVIIIe siècle, le bourg ne comptait guère que 1500 âmes qui survivaient des fruits de la mer et de l’élevage grâce aux pâtures de la lande. Un lieu reculé qui souffrit peu des troubles de l’Histoire, ce qui n’empêcha pas les résidents de Gujan et ceux de Mestras de se disputer la direction de la commune à la Révolution, au point de vouloir faire sécession.
Un développement tardif.
Mais l’ouverture de voies de communication suivie du creusement du canal de Cazaux/La Hume et enfin l’arrivée du chemin de fer, permirent aux habitants de vendre leurs pêches à Bordeaux, alors que l’ostréiculture, à la fin du XIXe siècle allait entraîner son véritable essor économique. Arcachon devint un lieu de villégiature pour les notables bordelais qui s’y firent construire de belles demeures, entraînant dans son sillage les localités voisines. Un établissement de bains apparut à Gujan puis un autre à Mestras, prémices d’une nouvelle manne au siècle suivant : le tourisme.
La capitale de l’huître.
Au milieu du XIXe siècle, Mestras se montrait plus importante que Gujan dont pourtant elle dépendait. Mais les résidents s’entendirent finalement, dans l’entre-deux-guerres, pour accoler le nom de leur quartier respectif pour former celui de la commune. Aujourd’hui, considérée comme la capitale de l’huître arcachonnaise, membre de la communauté d’agglomération du bassin d’Arcachon Sud avec trois autres villes, Gujan-Mestras abrite des zones d’activités économiques et artisanales ainsi que de nombreux commerces.
La ville aux sept ports.
Réputée pour sa forêt de pins, le lac de la Magdeleine ou encore le sentier du littoral qui relie les sept ports de la cité, Gujan-Mestras recèle de vrais atouts avec son église du XIVe siècle, son parc d’attraction ou son casino. Tandis que les Gujanais bénéficient d’établissements scolaires jusqu’au collège (le lycée se trouve à Arcachon, localité limitrophe), d’une médiathèque et d’un cinéma, d’un conservatoire et d’une maison des arts. Ville de sports reconnue pour ses infrastructures mais aussi ses loisirs balnéaires, la cité Girondine séduit tant les touristes que les résidents permanents.
Idéalement située.
Desservie par le train (aux gares de Gujan-Mestras et de La Hume) à 15 km du centre-ville d’Arcachon, à 60 km de Bordeaux et à 200 km de la frontière espagnole, Gujan-Mestras est idéalement située. Divisée en cinq quartiers (Gujan, Mestras, Meyran, La Hume, Chante-Cigale) traversés par les pistes cyclables, la commune présente un parc immobilier composé à 16% de résidences secondaires et à 82% de maisons individuelles, entre plage familiale et forêt landaise, où se mêlent belles villas et habitats modestes.
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54 cours de Verdun
33470 GUJAN MESTRAS
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