Guingamp
...en luttes récurrentes contre les seigneurs de Bretagne dont elle devint résidence ordinaire. Ville riche et commerçante, la cité bretonne se ceignit de palissades, vit la construction d’un château et l’implantation de communautés religieuses, notamment celles de Sainte-Croix et des Frères Mineurs. Mais le XIVe siècle fut moins heureux entre guerre de Cent Ans, sièges et pillages, luttes de succession au duché de Bretagne entre Charles de Blois et Jean de Montfort allié aux Anglais, conduisant à la destruction du château.
Une cité administrative et judiciaire.
Mais grâce à ses terres fertiles, à ses moulins sur la rivière du Trieux, à ses tanneries, et à sa situation de carrefour routier propice au commerce et à l’artisanat, Guingamp put s’enrichir et bâtir un nouveau château même si épidémies et guerres marquèrent un déclin économique inéluctable au fil des siècles bien qu’elle soit cité administrative et judiciaire, religieuse, économique, place forte militaire. Après avoir connu le démantèlement de sa forteresse sous Louis XIII, Guingamp devint chef-lieu de canton à la Révolution, annexant au passage quelques faubourgs.
Une économie artisanale et manufacturière.
Agricole, carrefour commercial depuis toujours, Guingamp était réputée pour ses forges mais aussi pour son textile et ses poteries mais ne profita guère de la révolution industrielle. Aujourd’hui, son économie se compose d’activités essentiellement tertiaires, mais aussi agroalimentaires, regroupant entreprises de plasturgie, de mécanique, de travaux publics au sein de ses parcs d’activité en périphérie de la ville.
Une ville chargée d’histoire.
A une trentaine de kilomètres de Saint-Brieuc, sur un site bien desservi par l’autoroute et le TGV qui met la sous-préfecture des Côtes-d’Armor à moins de trois heures et demie de Paris. Guingamp abrite collèges, lycées et campus universitaire, un centre hospitalier, mais aussi théâtre et centre culturel. Une ville sportive connue pour son club de football, mais aussi pour son patrimoine historique avec les vestiges du château fort, la basilique Notre-Dame de Bon-Secours du XVIe siècle, le monastère des Augustines.
Un habitat qui se rénove.
A équidistance de Rennes et de Brest, Guingamp présente un parc immobilier composé à 38% de maisons individuelles avec manoirs Renaissance, bâtisses médiévales à pans de bois ou maisons de granit généralement situés entre l’abbaye de Saint-Sauveur et le cœur de ville historique avec ses rues piétonnes, mais aussi des zones pavillonnaires installées en périphérie. Un tissu urbain guingampais en pleine rénovation qui profite d’une restructuration de sa voirie depuis plusieurs années.