Grigny
Mais la chute de l’Empire entraîna la désertification des lieux, bientôt compensée par la christianisation. Dès le Ve siècle, sous l’impulsion des évêques de Vienne, des monastères s’implantèrent tandis qu’un hameau se formait sur le versant d’un coteau. Trois siècles plus tard, les Sarrasins incendièrent les monastères autour de Grigny, égorgèrent les moines et dévastèrent les campagnes.
Une ville épargnée.
Le petit bourg se repeupla difficilement, dépendant du Saint-Empire germanique au XIe siècle, puis rattachée à la France au siècle suivant, soumis aux incessantes luttes de pouvoir. Pourtant, Grigny se développa autour de son église dédiée à Saint-Pierre, dotée d’un château féodal qui assura la sécurité des villageois au cours de la guerre de Cent Ans puis lors des exactions des compagnies de routiers. A l’ombre de la capitale lyonnaise et de Vienne, mais surtout de Givors sa voisine, Grigny ne souffrit guère des tumultes de l’Histoire et resta épargnée.
Un haut lieu de la Résistance.
Tiraillée entre archevêché de Lyon et pouvoir royal, Grigny restait une ville de contrastes entre les belles maisons de notables et l’habitat rural de ses paysans. Dotée d’un château construit par la famille de Moulceau au XVIIe siècle, la seigneurie passa de main en main au fil du temps. Il fallut attendre la fin du XVIIIe siècle pour qu’une première manufacture s’y implante, une chapellerie en l’occurrence. Puis le siècle suivant pour qu’elle forme un nœud ferroviaire stratégique, ce qui lui valut d’être bombardée en 1944, haut lieu de la Résistance récompensé par la Croix de Guerre.
Une commune jeune.
Dans une région richement pourvue en monastères, Grigny rassembla jusqu’à 400 moines qui participèrent de son économie. Au milieu du XIXe siècle, la commune comptait 1800 habitants et tirait profit de ses foires, du moulin et du port installés sur le Rhône, de ses faïenceries et chapelleries, de ses productions de vin et de blé. Aujourd’hui, ville à la faible moyenne d’âge, membre du Grand Lyon, Grigny abrite plus de 200 PME et PMI au sein de quatre zones d’activités.
Un cadre de vie privilégié.
Pourvue d’un environnement privilégié avec le jardin botanique du parc du manoir ou la base de plein air sur les berge du Rhône, Grigny s’enorgueillit de son église Saint-Pierre du XIIe siècle ou de l’hôtel de ville dont les peintures murales du XVIIe siècle sont classées aux Monuments Historiques. Et offre aux Grignerots de nombreux équipements publics avec des établissements scolaires jusqu’au collège, une médiathèque, mais aussi l’espace sportif polyvalent Michel Favier, un stade nautique, ou encore les trois terrains de football et la piste d’athlétisme du stade Jean Zay.
Une ville à la campagne.
Desservie par le train, à un quart d’heure de Lyon, à une demi-heure de Saint-Etienne, Grigny présente un territoire couvert à plus de 40% d’espaces verts. Une ville résidentielle qui abrite un parc immobilier composé à 43% de maisons individuelles où se côtoient maisons de ville, immeubles collectifs et secteurs pavillonnaires sans compter le vaste programme Agora, à proximité du centre-ville, qui mêle logements neufs et équipements publics.