Gradignan
...un bourg subsistant de sa vigne, par ailleurs étape des pèlerins au prieuré de Cayac sur la route de Saint-Jacques de Compostelle. Possession du comté d’Ornon, vassal du duché d’Aquitaine, la cité girondine profita d’une nouvelle ressource avec la production de farine grâce à ses moulins implantés le long du cours d’eau.
Réputée pour son vin.
Mais quand l’Aquitaine fut rattachée à la France au XVe siècle, Gradignan déclina jusqu’au XVIIe siècle, quand le commerce du vin et l’installation d’aristocrates et de bourgeois bordelais marquèrent son retour à la croissance économique et démographique. Une prospérité bientôt mise à mal par la Révolution et son lot de dévastations, des biens religieux mais aussi du château d’Ornon, tandis que les paysans souffraient de disettes induites par des conditions météorologiques désastreuses depuis quelques années déjà.
Une urbanisation tardive.
Tout au long du XIXe siècle, l’artisanat précaire se transforma en manufactures et fabriques de verre, textile, cuirs, poterie de grès, le village commerçant le produit de ses maraîchages et de sa vigne à Bordeaux. Mais l’épidémie de phylloxéra, à la fin du siècle, lamina les vignobles et entama la chute économique de Gradignan, un déclin aggravé par les deux guerres mondiales et la crise économique de l’entre-deux-guerres. Et il fallut attendre les années 1950 pour que Gradignan connaisse un nouvel essor, s’urbanise et se modernise.
Une économie dynamique.
Aujourd’hui, l’économie gradignanaise bénéficie de quelque deux cents entreprises industrielles ou de services, autant de commerces, au sein de multiples zones d’activités, pour l’essentiel dans l’informatique et l’électronique, l’imprimerie et l’édition, mais aussi dans l’horticulture et le textile. Une croissance soutenue par un club des entreprises, l’Orée du Tec, par Arc Sud Développement et par l’expansion de la région bordelaise.
Un riche patrimoine architectural.
A la limite méridionale de la communauté urbaine de Bordeaux, Gradignan abrite un riche patrimoine architectural avec pas moins de huit châteaux mais aussi le prieuré de Cayac du XIIIe siècle, les moulins sur l’Eau Bourde, la serre de Laurenzane du XIXe siècle, la tour du télégraphe optique du XVIIIe siècle. Offrant par ailleurs aux Gradignanais le musée de Sonneville ou l’écomusée de la vigne et du vin, de nombreux équipements culturels dont une école de musique et le Salon du Livre de poche sans compter les innombrables installations sportives.
Un environnement préservé.
A 15 mn de l’aéroport de Mérignac et à 25 mn de la gare TGV de Bordeaux Saint-Jean, desservie par l’autoroute, Gradignan reste une ville résidentielle dotée de 450 hectares d’espaces verts dont 19 parcs communaux ou les berges aménagées de l’Eau Bourde. Et présente un parc immobilier composé à 49% de maisons individuelles entre maisons anciennes avec jardin et habitat collectif récent, au cœur d’un environnement préservé, idéal pour les populations actives bordelaises.