Gourdon
Un bourg qui prospéra rapidement, profitant de privilèges et de franchises dès le XIIIe siècle, participant de la richesse des seigneurs de Gourdon qui, contrairement aux régions voisines, résistèrent à l’invasion anglaise.
Une ville libre.
Finalement occupée par les Anglais jusqu’à la fin du XVe siècle, vendue au comte d’Armagnac, Gourdon revint à la couronne de France avant d’être prise et pillée par les Protestants au cours des guerres de Religion. Et n’en poursuivit pas moins sa croissance économique grâce à ses artisans, son textile, son commerce aussi, favorisée par sa situation géographique privilégiée et la résistance de ses habitants face aux abus seigneuriaux et ecclésiastiques.
Un urbanisme médiéval.
A l’image du Quercy, Gourdon connut peu à peu le déclin, souffrant d’épidémies et de famines récurrentes, notamment à la fin du XVIIIe siècle. Si ses remparts furent détruits à la Révolution, cette cité du Lot conserva de nombreux aspects de son urbanisme médiéval. Et resta à l’écart de la révolution industrielle et des événements qui secouèrent le XXe siècle. Aujourd’hui, Gourdon demeure fidèle à son passé agricole auquel s’ajoutent des entreprises agroalimentaires et, plus récemment, le tourisme, formant dès lors un bassin d’emplois essentiellement tertiaire.
Un cadre de vie exceptionnel.
Chef-lieu d’arrondissement, Gourdon connaît depuis quelques années une démographie négative, n’en conservant pas moins un cadre de vie remarquable dans une région réputée pour son art de vivre. A une trentaine de kilomètres de Cahors, la ville offre un patrimoine architectural qui témoigne de son glorieux passé avec, notamment, l’église Saint-Pierre du XIVe siècle, l’église Notre-Dame des Cordeliers du XIIIe siècle, l’hôtel de ville remanié au XVIIe siècle, l’ancienne porte fortifiée du Majou.
Un habitat diversifié.
A l’écart des grands axes routiers, comptant la même population qu’au XVIe siècle, Gourdon a su conserver son centre-ville médiéval dans un parc immobilier composé à 12% de résidences secondaires et à 74% de maisons individuelles, où se côtoient maisons à encorbellement, édifices Renaissance, demeures bourgeoises du cœur historique, et de nombreux pavillons de construction récente qui ont essaimé dans ses faubourgs.