Gisors
...il n’apparut réellement qu’au tournant du premier millénaire, région frontière entre royaume de France et duché de Normandie. Possession de l’abbaye de Marmoutiers, la cité normande changea de mains au fil du temps, se ceignit de fortifications, devint anglaise, vit un château se construire, connut sièges et batailles entre Français et Anglais. Conquise par Philippe Auguste, Gisors fut dotée d’une deuxième enceinte, devint siège juridictionnel grâce à un bailliage royal, et s’urbanisa grâce à son importante activité commerçante. Du XIVe au XVIe siècles, Gisors souffrit des guerres de façon récurrente, changeant de mains à plusieurs reprises au gré des successions et des donations.
Commerçante et industrieuse.
Au XIVe siècle, Gisors disposait d’un hôpital, d’infrastructures publiques avant de connaître de nombreuses implantations monastiques à l’époque de la Contre-Réforme. Réunies aux seigneuries de Vernon et des Andelys sous la forme d’un vicomté par Louis XIV, Gisors et sa région furent érigées en duché au milieu du XVIIIe siècle puis, quelques années plus tard, en pairie. Mais la Révolution allait sonner le déclin de la ville qui perdit ses privilèges royaux et religieux. Mais allait profiter au siècle suivant de la révolution industrielle notamment grâce au textile. Si Gisors souffrit peu de la Première Guerre mondiale, elle fut occupée et bombardée au cours de la Seconde et connut de lourdes destructions dans son centre historique.
Un carrefour géographique.
Si, au XVIe siècle, l’activité gisorsienne était essentiellement faite de tannerie, elle abrita trois siècles plus tard d’importantes filatures de coton et comptait près de trois mille cinq cents habitants. Aujourd’hui, idéalement placée à une heure de Paris, à 50 mn d’Evreux, à 40 mn de Rouen, son développement économique est assuré par une zone d’activités pour PME-PMI avec métallerie et métallurgie, mécanique, chaudronnerie, cosmétique, plastiques, et par un parc à vocation industrielle et tertiaire. Et bénéficie d’une démographie positive et d’une population jeune.
Un patrimoine historique.
Bien desservie par le réseau routier, Gisors offre un véritable intérêt touristique avec, notamment, un château médiéval, l’église Saint-Gervais-Saint-Protais de style gothique, la chapelle Saint-Luc du XIIe siècle, les vestiges de l’enceinte du XIIe siècle, et de nombreux lieux témoins de sa longue histoire. Par ailleurs, les Gisorsiens profitent de multiples équipements avec centre hospitalier, cinéma, conservatoire de musique, de danse et d’art dramatique, de structures scolaires jusqu’au lycée, et d’une qualité de vie attractive pour les familles de la région.
Attractive à de nombreux égards.
A 28 km de Beauvais, à une soixantaine de kilomètres de Rouen, d’Evreux et de Paris, la capitale du Vexin normand se situe au carrefour de trois régions avec l’Ile de France, la Picardie et, bien sûr, la Haute-Normandie. En dépit des bombardements de la dernière guerre, il reste dans le cœur historique de la ville quelques maisons à pan de bois, parfois à encorbellement, des XVe et XVIe siècles au cœur d’un centre-ville redynamisé, avec un parc immobilier composé à 48% de maisons individuelles, particulièrement attractif pour les populations actives de la région parisienne.