Gif-sur-Yvette
Un bourg qui disparut avec les invasions barbares pour réapparaître au VIIe siècle, quelques maisons agrégées autour d’une église, subsistant de ses cultures vivrières et de la vigne. Aux premiers temps du deuxième millénaire, alors qu’elle dépendait de l’évêché de Paris, située sur l’un des chemins de Compostelle, Gif accueillit une abbaye bénédictine qui fut dévastée, tout comme le village, au cours de la guerre de Cent Ans.
Un lieu de villégiature.
Reconstruit, le bourg poursuivit son essor mais vit sa seigneurie partagée au XVIIe siècle, passant de main en main tandis que se construisaient plusieurs châteaux alentour. La Révolution entraîna la destruction de l’abbaye, et le village demeura agricole avec céréales et maraîchages, usant de ses moulins à farine à fibres végétales ou à huile de colza. Gif ne comptait alors que cinq cents habitants, et ce ne fut qu’au siècle suivant qu’elle s’urbanisa avec la construction d’édifices publics puis l’arrivée du chemin de fer. Un XIXe siècle au cours duquel bourgeois, aristocrates et artistes construisirent des maisons de plaisance comme dans toute la vallée de Chevreuse.
Une ville peu industrialisée.
Tout au long de la Belle Epoque et des Années Folles, Gif vit se multiplier les belles demeures sur son territoire, alors que s’établissaient de nouveaux lotissements pavillonnaires. En 1930, la ville devint Gif-sur-Yvette du nom du cours d’eau qui la traverse, partagée entre rural et résidentiel, échappant à la révolution industrielle. Pourtant, après-guerre, elle accueillit un centre de recherche scientifique, le CRNS, bientôt rejoint par le commissariat à l’énergie atomique, induisant une forte poussée démographique qui conduisit à la construction de nouveaux logements.
De grands centres de recherche.
Aujourd’hui, ville résidentielle à l’économie tertiaire pour l’essentiel grâce aux nombreux laboratoires de recherche implantés sur son territoire, Gif a su conserver son patrimoine architectural avec, notamment, l’église Saint-Rémi-Saint-Jean-Baptiste, le château du Val Fleury de la fin du XIXe siècle, les châteaux de l’Hermitage, de Belleville ou de Courcelle. Et offre aux Giffois quelque 230 hectares de bois soit 20% du territoire de la commune, des établissements scolaires jusqu’au lycée, un centre équestre et un complexe sportif mais aussi tennis, golf, gymnases et stades.
Au cœur de la vallée de Chevreuse.
Au sein du parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse, desservie par deux gares RER et par le bus Noctilien, à une vingtaine de kilomètres au sud de Paris, Gif abrite un parc immobilier composé à 57% de maisons individuelles, partagé en quartiers hétérogènes entre pavillons de meulières et lotissements des années 1970, s’appuyant par ailleurs sur son projet Val Fleury pour valoriser le centre-ville avec habitat, commerces, espaces verts et voies piétonnes.
