Garges-lès-Gonesse
Fief seigneurial au sein du Gonessois, possession de l’abbaye de Saint-Denis au IXe siècle, Garges était un écart de Gonesse, une ville réputée au Moyen Age pour ses fabriques de textile, ses tanneries mais aussi pour ses farines et son pain. Occupée par les Anglais au cours de la guerre de Cent Ans, dévastée par les Bourguignons au XVe siècle puis par le prince de Condé pendant la Fronde, elle changea de mains à de multiples reprises au fil des siècles.
Garges-en-France devient Garges-lès-Gonesse
Au XVIIIe siècle, acquise partiellement par Machault, contrôleur-général et garde des sceaux, parce qu’elle était proche de sa propriété d’Arnouville, Garges fut dotée d’un château et d’un parc. Bientôt rejoints par les maisons de plaisance de notables parisiens en quête de campagne. Dévastée et désertée par l’occupation des coalisés en 1815, puis prussienne en 1870, Garges abrita un fort pour défendre la capitale. Au XXe siècle, elle connut plusieurs lotissements avec pavillons et petits immeubles, abandonnant le nom de Garges-en-France pour Garges-lès-Gonesse en 1941, avant de connaître la politique des grands ensembles au cours des Trente Glorieuses.
Résidentielle et tertiaire.
Au début du XIXe siècle, Garges comptait 500 habitants environ, et abritait des exploitations de carrières de gypse pour produire du plâtre, trois moulins à farine, tout en conservant un important secteur agricole avec vignes, bois et cultures vivrières. Aujourd’hui, ville résidentielle pour l’essentiel mais idéalement placée entre les deux grands bassins d’emplois que sont la zone aéroportuaire de Roissy et le parc d’activités de la Plaine-Saint-Denis, Garges-lès-Gonesse profite d’une économie tertiaire soutenue par la communauté d’agglomération Val-de-France.
Proche de grandes zones d’activités.
A une dizaine de kilomètres des portes de Paris, desservie par le RER et prochainement par le tramway T5, par l’autoroute, proches des aéroports de Roissy et du Bourget, la ville offre aux Gargeois de nombreux équipements publics avec conservatoire de musique et de danse, école municipale d’arts plastiques, cinéma et espace culturel, mais aussi des établissements scolaires jusqu’au lycée, des complexes sportifs et des gymnases.
Une intense rénovation urbaine.
Divisée en onze quartiers hétérogènes dont certains à faible densité, Garges-lès-Gonesse bénéficie depuis quelques années d’importantes réhabilitations et rénovations urbaines, mais aussi de la construction de centaines de nouveaux logements, dans un parc immobilier composé à 18% de maisons individuelles entre habitat ancien vestige des quartiers ouvrier du début du XXe siècle et grands ensembles des années 1960/1970.
