Gap
Très tôt christianisée, la ville se construisit autour de son église cathédrale, flanquée de hautes murailles qui la protégèrent des invasions barbares. Voie de passage quasi obligée, Gap devint rapidement une ville prospère par son négoce et ses foires mais aussi pour son agriculture et son artisanat, profitant du passage des pèlerins sur le chemin de Compostelle. Une croissance qui fut mise à mal par les guerres de Religion, avant que la ville ne soit ravagée par le duc de Savoie et ne profite à nouveau de sa situation de carrefour routier incontournable, depuis Marseille notamment.
Un bassin d’emplois du tertiaire.
Au XIXe siècle, la ville se modernisa peu à peu, même si son centre resta marqué par le village médiéval originel. Gap put enfin profiter de l’arrivée du chemin de fer qui relança ses modestes industries du bois, ses manufactures de gants, ses exploitations forestières. Aujourd’hui, préfecture des Hautes-Alpes, ville de garnison et d’administration, Gap offre essentiellement des emplois du tertiaire basés sur le commerce, la santé, l’éducation et le tourisme.
Une attractivité qui ne se dément pas.
Située à quelques encablures de nombreuses stations de ski, équipée elle-même pour la pratique du ski de fond, Gap reste privilégiée par les touristes. Principale agglomération des Alpes du sud, à deux pas du parc national des Ecrins, elle profite depuis toujours d’un réseau routier dense même s’il lui manque aujourd’hui un accès autoroutier et une rocade de contournement. Avec une démographie positive permanente, un pôle universitaire, de très nombreux équipements sportifs avec notamment une patinoire et son fameux club de hockey sur glace, une belle salle de spectacle, l’attractivité de Gap ne se dément pas.
Des atouts indéniables.
Les Gapençais bénéficient d’une ville dynamique qui ne cesse de réaménager son territoire entre montagne et campagne, entre Dauphiné et Provence. Une ville hétérogène qui s’urbanise avec 35% de maisons individuelles, un habitat qui se partage entre ancien et récent. En dépit de ses nombreux atouts touristiques, la ville comporte peu de résidences secondaires mais un parc locatif plutôt important, un phénomène qui s’explique certainement par le nombre d’investissements immobiliers qu’elle connaît depuis quelques années.