Gaillac
...possession de l’église d’Albi puis, deux siècles plus tard siège d’un monastère fondé par Pépin Ier, roi d’Aquitaine, autour duquel s’étendit un bourg. Un domaine qui appartenait à ces moines bénédictins, riche de la culture de la vigne et du commerce de son vin, étape d’un des chemins de Compostelle. Seigneurie alors partagée entre le comte de Toulouse et l’abbé de Saint-Michel, Gaillac obtint des franchises approuvées par Philippe-le-Bel qui participèrent de la croissance de la ville avant que révoltes paysannes, sièges des Anglais, pillage de la soldatesque en mal d’engagement, n’amorcent le déclin de la cité.
Une ville qui s’urbanise.
Mais la Renaissance marqua le nouvel essor de la ville grâce à ses activités fluviales, à l’exploitation du pastel, une plante herbacée qui permettait de fabriquer de la teinture bleue, et à ses vignobles. Une ville culturelle et intellectuelle aussi qui ne résista pas aux sirènes de la Réforme, ce qui lui valut tout au long du XVIe siècle massacres et dévastations. Les siècles suivants furent davantage propices à la ville qui s’urbanisa avant de devenir sous-préfecture aux premières heures du XIXe siècle, démantelant ses remparts pour s’étendre et bâtir de nombreux édifices publics.
Réputée pour ses vins.
Au XIXe siècle, Gaillac abritait près de neuf mille habitants, et restait une ville ancienne faite de ruelles et de vieux quartiers. Son économie reposait sur le vin bien sûr, les minoteries, mais aussi le commerce de céréales, de fruits et de volailles avant que la crise du phylloxéra ne mette à mal son vignoble. Aujourd’hui ville de tourisme avec notamment sa maison des vins sur le site de l’abbaye Saint-Michel, la cité tarnaise abrite plusieurs zones d’activités et pépinières d’entreprises où se mêlent artisanat, agriculture et élevage, fabriques de cosmétique, d’ameublement et de tous les dérivés du vin.
Une intense vie culturelle.
Gaillac a conservé une part de son patrimoine historique avec, notamment, l’abbaye Saint-Michel du Xe siècle, des églises des XIIIe et XVIe siècles, le château de Foucaud du XVIIe siècle et son parc. Une cité culturelle qui compte de nombreux festivals et événements tout au long de l’année, mais aussi un conservatoire de musique et de danse, un musée des Beaux-Arts, un musée d’arts et de traditions populaires, un muséum d’histoire naturelle. Par ailleurs, les Gaillacois profitent d’une dizaine d’écoles dont deux lycées, d’un centre hospitalier, d’un cinéma multiplexe et d’un théâtre, de piscines, stades, gymnases, et d’un aérodrome avec école de pilotage.
Des quartiers anciens pittoresques.
A une vingtaine de kilomètres d’Albi, à une demi-heure de Toulouse ou de Montauban, desservie par l’autoroute, Gaillac abrite un parc immobilier composé à 76% de maisons individuelles et à moins de 5% de résidences secondaires au sein de plus de sept hectares d’espaces verts, mélange de quartiers anciens pittoresques et de lotissements récents, entre hôtels particuliers du XIIIe au XVIIIe siècles et secteurs résidentiels.