Fresnes
Un domaine qui tirait son nom de fraxinus, le hêtre, ce qui laisse entendre qu’il était au cœur d’une forêt. Possession de l’abbaye de Longpont, le village se dota d’une église dédiée à Saint-Eloi au milieu du XIIe siècle. Trois siècles plus tard, dépendante de Notre-Dame de Paris, Fresnes restait un petit village d’une soixantaine d’habitants partagé en plusieurs fiefs.
Lieu de villégiature ecclésiastique.
Une seigneurie remembrée par la famille Brûlart qui fit construire un manoir dans le hameau de Berny, dépendant de la paroisse de Fresnes, alors que le domaine passait de main en main au fil des siècles, abritant par ailleurs un aqueduc romain remis en service par Henri IV. Dépendant de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés, lieu de villégiature des abbés, le château fut détruit à la Révolution. Fresnes, qui comptait alors 250 habitants, restait un territoire agricole de bois et de vignes, hébergeant quelques rares manufactures de briques ou de tuiles.
Prisée par les notables.
Au XIXe siècle, prisée par les notables et bourgeois parisiens qui s’y faisaient construire de belles demeures, Fresnes tira profit de l’hippodrome de Berny très couru en ce milieu de siècle tandis que le creusement du canal de l’Ourcq dynamisait l’économie et la démographie locales. Occupée en 1870 par les Prussiens en route vers Paris, forçant ses habitants à l’exode vers la capitale jugée plus sûre, la cité marnaise s’urbanisa à la Belle Epoque, accueillit une prison et une population en quête d’un immobilier peu onéreux.
Au cœur d’un important bassin d’emplois.
Au XIXe siècle, Fresnes s’appelait encore Fresnes-Lès-Rungis et comptait 350 habitants qui subsistaient d’une agriculture vivrière et de maraîchages, vignes, de la fabrication de plâtre aussi. Mais l’entre-deux-guerres vit la multiplication des lotissements bientôt suivis par la reconstruction et la politique des grands ensembles de l’après-guerre. Aujourd’hui, membre de la communauté d’agglomération du Val de Bièvre, Fresnes profite du bassin d’emplois de la vallée scientifique et technologique de la Bièvre ainsi que de Rungis, et abrite quelque 260 PME-PMI.
Idéalement desservie.
Proche d’Orly, desservie par l’autoroute et par les bus RATP, à proximité du RER d’Antony ou de la Croix de Berny, Fresnes est fière d’avoir préservé son église Saint-Eloi du XIIe siècle reconstruite aux XVIe et XIXe siècles. Et met à la disposition des Fresnois des établissements scolaires jusqu’au lycée, le théâtre de la Grange Dîmière, une école d’art, un conservatoire de musique, une maison d’art contemporain et un cinéma, sans oublier les multiples installations sportives avec piscines, stades, courts de tennis et gymnases.
Une ville dynamique et accessible.
A une dizaine de kilomètres du cœur de Paris, Fresnes dispose de 20 hectares d’espaces verts dont le parc des Prés de la Bièvre, et présente un parc immobilier aux prix accessibles, composé à 15% de maisons individuelles, où se côtoient îlots d’immeubles collectifs, quartiers pavillonnaires, et un centre-ville à la physionomie villageoise. Et bénéficie de la rénovation de quartiers entiers, de nouveaux équipements publics ainsi que de la construction d’une cité scolaire et d’habitat neuf.