Fresnay-sur-Sarthe
Au IXe siècle, possession des vicomtes de Beaumont, Fresnay disposait d’un château fort bâti sur les hauteurs qui défendait un important axe de communication, ce qui ne l’empêcha pas de subir les assauts d’un duché de Normandie naissant. Tirant bénéfice de ses productions agricoles, de son commerce et de son artisanat, la petite bourgade se développa et fut rattachée, avec la Normandie, à la couronne de France au début du XIIIe siècle.
De belles demeures bourgeoises.
Théâtre de terribles batailles tout au long de la guerre de Cent Ans, finalement occupée par les Anglais, alors qu’Alençon dont dépendait Fresnay était érigée en duché pairie au début du XVe siècle, la région fut libérée en 1450 par le duc Jean II. La Renaissance fut alors profitable à la petite ville qui vit se construire de belles demeures bourgeoises, par ailleurs siège d’un tribunal dont dépendait une trentaine de paroisses. Fresnay s’étendit alors au-delà de ses muraille pour permettre l’implantation d’un hospice, de moulins et de tanneries, puis des premiers ateliers de textile.
Une ville industrieuse et commerçante.
Au cœur d’une région favorable aux idées de la Réforme, Fresnay connut de nombreux troubles au cours des guerres de Religion, alors que son domaine passait de main en main au gré des successions et donations. Bien que son industrie textile ait perdu une bonne partie de ses artisans suite à la révocation de l’édit de Nantes, la cité sarthoise n’en poursuivit pas moins sa croissance économique et démographique jusqu’à la Révolution, ville industrieuse, commerçante et administrative aux belles demeures bâties par ses riches négociants.
Une économie diversifiée.
Au début du XIXe siècle, Fresnay abritait encore de nombreux ateliers de tissage qui occupaient plus d’un millier d’ouvriers, bientôt rejoints par des manufactures de bascules, de chapeaux, mais aussi des fours à chaux, des moulins à blé et des tanneries. Mais la crise du textile au XXe siècle allait porter un coup fatal à cette industrie et Fresnay dut réorienter et diversifier son économie en tirant profit des Trente Glorieuses puis du tourisme.
Un patrimoine valorisé.
Fresnay-sur-Sarthe recèle un intéressant patrimoine avec l’église Notre-Dame du XIIe siècle restaurée au XVIIIe siècle, le pont du XVe siècle, la poterne du château et les vestiges de ses remparts du IXe siècle, qu’elle a su valoriser avec son musée du Moyen Age ou le musée de la coiffe sarthoise. Et offre par ailleurs aux Fresnois des établissements scolaires jusqu’au collège, cinéma, salle de spectacles et espace culturel, sans compter les installations sportives avec stades, piscine, tennis et gymnase.
Un environnement privilégié.
Point de départ prisé pour des randonnées pédestres, des parcours de canoë-kayak ou de VTT dans les Alpes mancelles, à une quinzaine de kilomètres d’Alençon et à une trentaine du Mans, Fresnay-sur-Sarthe, station verte de vacances desservie par l’autoroute A28, abrite un parc immobilier composé à 7% de résidences secondaires et à 83% de maisons individuelles où se mêlent constructions récentes, anciennes maisons de tisserands, maisons de ville et habitat au bord de la Sarthe.