Fréjus
Très tôt christianisée, Fréjus devint évêché dès le IVe siècle, mais déclina aux temps des invasions jusqu’au tournant du millénaire avant de renouer avec la croissance économique grâce à son agriculture puis à son commerce, avec Gênes notamment. Une richesse soutenue par les comtes de Provence et les évêques qui permit l’extension de la ville au-delà de ses remparts avant qu’elle ne soit rattachée à la couronne de France au XVe siècle.
Un tourisme tardif.
Mais les siècles suivants virent le déclin progressif de la ville et, corollaire, une forte baisse démographique probablement dus aux épidémies récurrentes provoquées par l’envasement de l’ancien bassin romain laissé à l’abandon. Il fallut attendre le XVIIIe siècle, le remblaiement du port qui signa la fin des activités maritimes, et la culture intensive des vignes et des productions agricoles, conjugués à l’extraction de minerais lors de la révolution industrielle, pour que Fréjus s’urbanise. Au début du XXe siècle, de nouveaux quartiers furent créés bien que, contrairement à ses voisines, Fréjus ne profita de l’engouement des bains de mer qu’après la Seconde Guerre mondiale, qui devint alors l’un des principaux ressorts économiques de la ville.
Une économie attractive.
Traditionnellement agricole, militaire et aujourd’hui touristique, le bassin d’emplois fréjussien reste aujourd’hui essentiellement tertiaire même si la ville dispose de cinq zones industrielles et d’un pôle de compétitivité. Située à proximité de Nice et de Cannes, et de leurs aéroports, l’agglomération Fréjus-Saint-Raphaël investit aujourd’hui dans des zones commerciales pour devenir plus attractive aux entreprises, une nécessité économique aux côtés d’un tourisme florissant.
Une cité qui se rénove.
Fréjus est aujourd’hui l’objet de toutes les attentions avec de multiples aménagements, des arènes et du théâtre romains, de Fréjus-Plage, de Port-Fréjus II, de la voirie dans de nombreux secteurs de la ville, sans compter l’ancienne base aéronavale transformée en espace naturel. Ville d’Art et d’Histoire mais aussi des Métiers d’art, la cité varoise se veut patrimoniale et culturelle avec les vestiges romains dont l’amphithéâtre du 1er siècle avant notre ère, la cathédrale, ses trois musées, ses écoles de musique, mais aussi sportive grâce à plusieurs clubs à prétention nationale et à ses innombrables activités nautiques que lui confère sa situation entre Saint-Tropez et Cannes.
Un immobilier historique hétérogène.
Du fait de son histoire, de la rupture du barrage de Malpasset qui inonda une bonne part de la ville en 1959, Fréjus abrite des quartiers forcément hétérogènes entre secteurs de grands ensembles, centre-ville ancien et villas avec ou sans piscine, les appartements saisonniers se situant bien sûr près de Fréjus-Plage, de Port-Fréjus et en centre-ville. Composé à 36% de résidences secondaires et autant de maisons individuelles, le parc immobilier fréjussien se montre attractif grâce à de nombreux projets de construction en cours, sans compter les rénovations immobilières du centre.