Forcalquier
Envahi par les Barbares Burgondes d’origine germaniques à la fin du Ve siècle, puis par les Francs au siècle suivant, il devint par la suite possession des comtes de Provence avant d’être érigé au XIe siècle en comté dont Forcalquier fut la capitale, même si ses seigneurs lui préférèrent Manosque comme lieu de résidence. D’abord indépendants, puis vassaux du roi d’Aragon par ailleurs comte de Provence, les Forcalquiérens furent finalement réunis à la Provence au XIIIe siècle.
Une ville puissante.
Freinée par les épidémies récurrentes, la croissance n’en s’en poursuivit pas moins grâce à l’artisanat, au négoce, soutenue par les privilèges et exemptions de taxes dont bénéficiait la ville, finalement rattachée à la France à la fin du XVe siècle avec toute la Provence. Subissant les troubles des guerres de la Ligue, assiégé tour à tour par les Protestants puis par les Catholiques, son château détruit sur ordre de Henri IV, le comté de Forcalquier resta puissant, capitale culturelle, judiciaire et économique en Provence.
Administrative et commerçante.
A la Révolution, la ville conserva sa puissance administrative, mais si elle sut, par la suite, tirer parti de ses filatures de soie, de son commerce et de ses productions agroalimentaires, portant sa population jusqu’à près de 3500 habitants au milieu du XIXe siècle, elle échappa à la révolution industrielle, signant dès lors son déclin économique. Aujourd’hui, son bassin d’emplois reste tertiaire pour l’essentiel, ne comptant que quelques PME-PMI de cosmétique, de commerce et de travaux publics.
Un patrimoine historique.
Sous-préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Forcalquier abrite quelques édifices historiques remarquables dont le palais comtal devenu palais de justice, un couvent de Cordeliers, la cathédrale Notre-Dame du Bourguet, plusieurs chapelles. Et offre aux Forcalquiérens de multiples équipements publics avec hôpital, complexe sportif, cinéma, des établissements scolaires jusqu’au collège ainsi qu’une université européenne des saveurs et des senteurs unique en son genre.
Entre ville ancienne et constructions récentes.
A 80 km d’Aix-en-Provence, et à peine plus de Marseille, Forcalquier est une ville verte dotée de 1500 hectares de bois, entre montagne et Méditerranée, au sein du parc naturel régional du Luberon. Dont le parc immobilier, composé à 12% de résidences secondaires et à 67% de maisons individuelles, se partage entre le centre historique bâti sur le flanc d’une colline, aux ruelles tortueuses et aux placettes médiévales, et au-delà des vestiges de son enceinte, en périphérie, de nombreux pavillons de construction récente.
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