Flers
Une forteresse qui disparut, comme la totalité du village médiéval, pour réapparaître quelques siècles plus tard par la grâce du baron de Flers. Mais la Révolution allait bouleverser la vie des Flériens qui se révoltèrent contre la Convention, devenant des contre-révolutionnaires chouans en Normandie, ce qui vaudra à la ville normande d’être incendiée. Et le coup de grâce fut asséné quand les bombardements à la fin de la Seconde Guerre mondiale la détruisirent en grande partie.
Le textile puis le tertiaire.
Flers a toujours vécu de son agriculture et de son élevage, au milieu de terrains marécageux qui firent protection défensive au cours des siècles. Mais l’artisanat, surtout textile, compta pour beaucoup dans sa prospérité, essentiellement du tissage et de la confection. Hélas, la désindustrialisation et la crise du textile du XXe siècle allaient mettre à bas cette belle croissance même si le tertiaire vint à point nommé pour compenser en partie cette chute de l’emploi local. Aujourd’hui, s’y ajoutent quelques manufactures d’équipement automobile et agroalimentaires.
Un réel attrait touristique.
Même si Flers connaît une baisse inexorable de sa démographie depuis une trentaine d’années, elle n’en conserve pas moins des atouts avec son château et son parc de sept hectares dans lequel est implanté un musée, avec des infrastructures scolaires jusqu’au lycée, et d’innombrables équipements sportifs dont un centre aquatique, un aéro-club, un golf, un bowling, une médiathèque… Une ville qui impose son intérêt touristique avec notamment le site du Mont de Cerisy à quelques kilomètres, et de nombreuses randonnées possibles, point de départ d’une visite de la Normandie et de ses lieux de mémoire.
Un vaste programme de réhabilitation.
S’appuyant sur la communauté d’agglomération du Pays de Flers depuis une dizaine d’années, quatorze communes mettent leurs moyens en commun pour en faire le troisième bassin d’emplois de la Basse-Normandie. Par ailleurs, en lançant un vaste programme de réhabilitation de l’habitat, composé pour moitié de maisons individuelles, Flers, à deux heures de Paris par le train, renouvelle son parc immobilier existant et souhaite remettre en valeur son centre-ville, engageant une étude sur l’attractivité commerciale de celui-ci.