Évry
Au Moyen Age, dépendant de l’abbaye de Saint-Maur, Avriacum était un petit bourg agrégé à son église dédiée à Saint-Pierre, qui traversa les siècles sans événements connus. Un domaine partagé en fiefs, ecclésiastiques mais aussi laïcs dont celui de Pierre de Longueil, conseiller au Parlement de Paris à la fin du XVIe siècle. Alors que le village comptait deux hameaux, Petit-Bourg et Grand-Bourg, il devint peu à peu un lieu de villégiature pour les aristocrates et les grands bourgeois qui y multiplièrent maisons de plaisance et châteaux.
Un lieu de villégiature.
Possession du duc d’Antin, Evry accueillit l’évêque de Langres qui y fit construire un château qui revint par la suite à madame de Montespan. Un lieu que ne manquait pas de visiter Louis XIV quand il se rendait à Fontainebleau, bientôt imité par Louis XV. Si certains manoirs furent détruits au XVIIIe siècle, d’autres apparurent au siècle suivant, notamment ceux de Beauvoir, La Grange Feu Louis ou des Tourelles. Le village ne comptait alors pas plus de 250 habitants mais le développement de la région parisienne, l’arrivée du chemin de fer, permirent à la ville de tirer profit de la révolution industrielle, voyant s’implanter usines et manufactures.
Une ville nouvelle.
Après-guerre, la commune francilienne n’échappa pas à la politique des grands ensembles pour faire face à la pénurie de logements. Accueillant de très nombreux arrivants, Evry devint préfecture à la création du département de l’Essonne en 1964. Puis devint ville nouvelle au début des années 1970 quand furent réunies les communes de Bondoufle, Courcouronnes, Lisses, Evry et Coudray-Montceaux. Aujourd’hui, important bassin économique, Evry se veut dynamique avec un pôle d’innovation scientifique et technologique doublé d’un pôle de compétitivité mondial qui regroupe entreprises de biotechnologie et multinationales.
Universitaire, culturelle et sportive.
Pôle universitaire grâce à l’université Evry Val d’Essonne et à ses dix mille étudiants, fière de sa cathédrale à l’architecture circulaire moderniste, seul bâtiment épiscopal construit au XXe siècle, Evry dispose d’innombrables équipements culturels avec un conservatoire de musique et le théâtre de l’Agora scène nationale, une école des Arts destinée aux jeunes de 8 à 15 ans, sans compter les installations sportives d’une grande ville avec, notamment, une base nautique en bord de Seine, une patinoire ou encore un stade d’honneur. Une ville labellisée trois fleurs grâce à ses nombreux parcs sur une centaine d’hectares et à ses bords de Seine aménagés.
Un immobilier accessible.
Desservie par quatre gares, l’autoroute et bientôt par le tramtrain d’Evry-Massy, à une douzaine de kilomètres de l’aéroport d’Orly et à 30 km de Paris, dotée d’un port de commerce et du centre commercial régional Evry 2, la cité essonnoise est devenue une destination prisée par les travailleurs franciliens qui y apprécient la modicité du prix de son habitat. Un parc immobilier composé à 11% de maisons individuelles où se côtoient le village ancien Petit-Bourg et ses rues pittoresques, un centre-ville rénové, quartiers pavillonnaires et grands ensembles réhabilités.
