Esbly
Un domaine divisé en d’innombrables fiefs.
Village au confluent de la Marne et du Grand-Morin, propriété du monastère de Saint-Germain-des-Prés à Paris mais dépendant de l’archevêque de Sens, Esbly ne fut érigée en paroisse qu’en 1185 par la grâce de l’évêque de Meaux qui y édifia une église à l’emplacement d’une chapelle, la Capela Esbeliaci. Au fil des siècles, le domaine d’Esbly, morcelé en d'innombrables fiefs, passa de mains en mains au gré des donations et des successions et releva de très nombreux suzerains, de l’abbaye du Pont aux Dames au cardinal de Strasbourg en passant par les seigneurs de Crécy, des conseillers au Parlement et bien d’autres nobles familles. À la fin du XVIIe siècle, une nouvelle église fut construite et dédiée à saint Jean-Baptiste
À l’abri des heurs de l’Histoire.
Après avoir connu plusieurs dénominations, le bourg reçut à la Révolution son appellation actuelle, Esbly. Et s'il subit peu ou prou les déboires de cette région francilienne à mesure de son expansion, et notamment les invasions ennemies de 1814 et 1870, il n’en resta pas moins une localité d’humbles paysans épargnés par les troubles de l’Histoire. Il fallut l’arrivée du chemin de fer, au terme du Second Empire, pour que cette modeste localité de 400 âmes connût un premier accroissement de sa population.
Un doublement du nombre d'habitants.
Une dynamique qui permit à la petite commune de se lotir pour offrir des logements aux nouveaux arrivants mais aussi de s'urbaniser avec gendarmerie, bureau de poste et service local d’omnibus. Si tout au long des Trente Glorieuses, Esbly poursuivit sa croissance démographique, ce fut dans les années 1970 qu’elle doubla sa population avec la création de quartiers comme celui des Champs Forts. Par la suite, l’implantation de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée et des parcs Disney renforcèrent l’intérêt de cette région pour les familles soucieuses d’un cadre de vie harmonieux non loin de la capitale.
Deux ponts hors du commun.
Fière de son pont en bois qui enjambe le canal du Chalifert depuis la seconde moitié du XIXe siècle, mais également du pont actuel sur la Marne construit en 1949 et premier au monde à éprouver une conception de béton précontraint, Esbly a su par ailleurs préserver son patrimoine architectural historique avec, par exemple, son moulin du XVIe siècle.
De leur côté, les Esblygeois bénéficient d’établissements scolaires jusqu’au collège, de plusieurs espaces culturels dont un « pavillon de musique », et de multiples équipements sportifs sans compter toutes les infrastructures des grandes agglomérations voisines à quelques encablures seulement.
Un habitat de construction récente.
Située entre Lagny-sur-Marne et Meaux, à 45 km à l’est de Paris, parfaitement desservie par la route, par une gare routière mais aussi par le train, Esbly est membre depuis 2013 de la communauté de communes du Pays Créçois qui veille à son développement économique. Et si un tiers de sa superficie est en zone inondable, dûment surveillée par la municipalité, elle conserve néanmoins un véritable attrait que démontre sa démographie toujours croissante. Divisée en quatre quartiers avec le centre ville, les Champs Forts, les Vergers et le Côteau, Esbly abrite un parc immobilier composé à 70% de maisons individuelles, pour l’essentiel de construction récente.