Erstein

Au IX^e siècle, le domaine revint au fils de l’empereur Louis le Pieux, Lothaire I^er, dont l’épouse fonda une abbaye autour de laquelle s’agrégèrent quelques maisons. Un village qui se développa rapidement pour devenir une ville à part entière à la fin du XII^e siècle grâce aux privilèges et droits octroyés par le landgrave de Basse-Alsace. Prospère et fortifiée, Erstein vit s’établir hors les murs les faubourgs de Dorf et Niederhein. Mais le XIV^e siècle fut difficile pour la région entre épidémies de peste et famines à répétition tandis que les Geroldseck, seigneurs du lieu et détenteurs du château de Schwanau, la mettaient en coupe réglée.

Une économie florissante.

Il fallut alors que l’évêché de Strasbourg y mette un terme, entraînant la destruction des défenses de la ville et de la forteresse. Ce qui n’empêcha pas Erstein et les nombreux bourgs alentour de souffrir des guerres de pouvoir incessantes entre barons locaux mais aussi des villes rhénanes et suisses avant de finalement revenir au chapitre de Strasbourg. Au XVII^e siècle, lors de la guerre de Trente Ans, la ville perdit près de la moitié de sa population avant d’être rattachée au royaume de France en 1670 à l’image de la communauté strasbourgeoise. Si Erstein avait perdu son lustre d’antan, elle ne s’en développa pas moins grâce à son agriculture florissante, son artisanat du cuir et à son commerce.

Une situation géographique idéale.

Tirant parti de la révolution industrielle, Erstein accueillit de nombreuses manufactures avec filatures et sucreries. Après la défaite de Sedan, annexée à l’Allemagne, elle devint chef lieu d’arrondissement puis sous-préfecture lors de son retour à la France à la fin de la Première Guerre mondiale. Aujourd’hui, desservie par le train qui la place à 2h30 de Paris grâce au TGV, située à 20 mn de l’aéroport de Strasbourg Entzheim, siège de la Communauté de Communes du Pays d’Erstein, la cité alsacienne abrite plus de 350 entreprises, deux zones industrielles et une zone artisanale.

De nombreux équipements publics.

Réputée pour son festival du sucre à la fin de l’été, Erstein a su tirer profit de sa position au centre de l’Europe, à 40 minutes du parc d’attraction international Europa Park, à 1 heure du château du Haut Koenigsbourg et de la Montagne des singes, à quelques kilomètres seulement des pistes de ski. Par ailleurs, les Ersteinois bénéficient d’un centre hospitalier et d’une école d’infirmiers, d’établissements scolaires jusqu’au lycée ainsi que de nombreux équipements sportifs ou culturels dont un centre nautique, des écoles municipales de musique et d’arts plastiques, un cinéma de deux salles ou encore une maison du patrimoine.

Une ville à la campagne.

A 25 km au sud de Strasbourg, non loin de Colmar et à quelques encablures de la frontière allemande, Erstein est une ville verte, labellisée trois fleurs, grâce à ses 1000 ha de bois et de forêts dont une réserve naturelle de 180 ha à proximité du parc naturel régional des Ballons des Vosges. Particulièrement appréciée pour ses nombreuses pistes cyclables, notamment celle qui la relie à Strasbourg mais aussi pour ses multiples plans d’eau, la cité alsacienne présente un parc immobilier composé à 43% de maisons individuelles parmi lesquelles de belles demeures anciennes situées en centre-ville.