Ermont
...mais fut probablement dévasté par les invasions barbares. Rebâti au siècle suivant, christianisé très tôt, le village fut doté d’une église dès le VIe ou VIIe siècle, possession de la famille de Montmorency, suzerains des seigneurs de Cernay. Au XIIIe siècle, une commanderie de Templiers s’y implanta bientôt rejointe par d’autres ordres monastiques, soutenant dès lors l’essor économique et démographique du lieu. Qui fut pourtant mis à mal par les jacqueries puis par les invasions anglaises au cours de la guerre de Cent Ans, au terme desquelles ne subsistèrent que quelques maisons.
Un territoire qui s’urbanise.
Prisée par les intellectuels et artistes du siècle des Lumières, Ermont comptait à la Révolution près de cinq cents habitants. Au siècle suivant, son territoire fut loti, notamment autour des gares, la petite ville du Val-d’Oise étant devenu un important nœud ferroviaire. Peu à peu, la population rurale laissa place aux ouvriers et aux cheminots et si à la fin de la Seconde Guerre mondiale elle abritait une dizaine de milliers d’Ermontois, elle vit ce chiffre pratiquement multiplié par trois tout au long des Trente Glorieuses.
De l’agricole au tertiaire.
Au début du XIXe siècle, Ermont avait conservé une économie essentiellement viticole, bientôt remplacée par le maraîchage et les arbres fruitiers, son territoire scindé en plusieurs parties par les lignes de chemin de fer. Aujourd’hui, l’économie ermontoise est devenue tertiaire à près de 90%, soutenue par la communauté d’agglomération de Val-et-Forêt avec sept autres villes avoisinantes, partagée entre centres commerciaux, pépinière d’entreprises et pôle de bureaux.
Au cœur de la vallée de Montmorency.
A 25 mn de Paris-saint-Lazare ou de la Porte Maillot, desservie par l’autoroute, le train et le RER, Ermont bénéficie d’un cadre agréable à quelques encablures de la forêt domaniale de Montmorency, fière de son église Saint-Flaive et de l’hôtel de ville du XIXe siècle. Et offre aux Ermontois de nombreux équipements publics dont un musée des arts et traditions populaires, un conservatoire de musique, de danse et d’art dramatique, deux théâtres, sans compter les multiples installations sportives.
Une profonde restructuration urbaine.
A 18 km de Paris, la patrie d’Yvonne Printemps présente un parc immobilier d’après-guerre pour l’essentiel, composé à 31% de maisons individuelles, entre quartiers pavillonnaires et grands ensembles, et de nombreux secteurs en cours de restructuration, en centre-ville mais aussi autour de la gare avec un projet mêlant habitat, commerces, bureaux et espaces verts sur sept hectares.