Embrun
Christianisée dès le IVe siècle, siège d’un évêché puis d’un archevêché, la place forte fut néanmoins attaquée et vandalisée par les Barbares puis, quelques siècles plus tard, par les Hongrois et les Sarrasins. Administrée par un gouverneur archevêque, la ville devint indépendante au prix de luttes avec le Dauphin de Viennois, avant d’être annexée au royaume de France.
Une ville fortifiée.
Souffrant des guerres de Religion, passant sous le contrôle des Protestants, Embrun fut dévastée, le palais de l’archevêque pillé tout comme l’église, avant de connaître au siècle suivant le saccage du duc de Savoie conquérant du Dauphiné. Ce qui conduisit à la fortification de la ville par Vauban dès les années 1690. Des défenses qui furent déclassées près d’un siècle plus tard pour permettre une nouvelle urbanisation de la ville qui, pourtant, n’empêcha pas son lent déclin.
Une économie tertiaire et artisanale.
Au milieu du XIXe siècle, Embrun comptait trois mille habitants environ, avec une économie de commerce de fruits, de cuirs, de bétail, de vin, manufacturière par ses fabriques de textiles et ses filatures de coton. Il fallut attendre l’après-guerre pour que Embrun renoue avec la croissance économique grâce à la construction d’un barrage qui permit la création d’un lac, profitant aujourd’hui du tourisme et d’une économie essentiellement tertiaire, mais aussi d’une zone d’activités dédiée aux artisans du bois
Un patrimoine historique.
Au cœur du parc national des Ecrins, Embrun constitue un point de départ idéal vers les stations de skis comme les Orres, Crévoux, La Draye, Réallon, et offre également de nombreuses activités sportives avec patinoire, parapente, parachute, ski de randonnée. Attractive pour les touristes qui apprécieront le patrimoine architectural de la ville avec, notamment, la Tour Brune, donjon des archevêques, clocher de la cathédrale Notre-Dame du Réal du XIIe siècle, la maison des Chanonges du XIIIe siècle, le couvent des Cordeliers, mais aussi le plan d’eau en bordure du lac de Serre-Ponçon.
Un habitat rénové.
Surnommée la petite Nice des Alpes pour son microclimat, Embrun abrite de nombreux équipements publics dont des établissements scolaires jusqu’au lycée, un centre hospitalier, un centre d’art contemporain. A 55 km de Gap, elle présente un parc immobilier pittoresque dans son cœur historique avec ruelles anciennes, façades typiques et placettes, mais aussi de constructions récentes en périphérie, composé à 36% de résidences secondaires et à 36% de maisons individuelles.