Elne
...Elne fut fondée plusieurs siècles avant notre ère puis subit la colonisation romaine, assistant au passage de Hannibal avant de connaître le déclin. Au IVe siècle, elle renaquit de ses cendres sous l’appellation Castrum Helenae par la grâce de l’empereur Constantin qui honorait ainsi sa mère. Devenue Elna, la ville endura les invasions wisigothes, devint évêché dès le VIe siècle puis fut brièvement occupée par les Sarrasins jusqu’à la fin du VIIIe siècle. Administrée par son évêque, elle se développa, entamant la construction de sa cathédrale, Sainte-Eulalie au Xe siècle.
Assiégée et dévastée.
Elne se fortifia et devint une importante place forte régionale, son économie et sa démographie soutenue par une charte de commune obtenue dès la fin du XIIe siècle. Détruite par les Français au XIIIe siècle sous les ordres de Philippe III le Hardi en guerre contre le roi d’Aragon, elle connut par la suite plusieurs sièges, du roi de Majorque, de la France. Possession de l’Espagne à l’image de l’ensemble du Roussillon à la fin du XVe siècle, la ville perdit deux siècles plus tard son siège épiscopal au profit de Perpignan. Reconquise par les Français à la faveur de la guerre de Trente Ans, elle vit ses murailles détruites, souffrant à nouveau des guerres franco-espagnoles à l’époque révolutionnaire.
Tertiaire et agroalimentaire.
Avec la chute de la monarchie, ayant perdu la totalité de ses privilèges et prérogatives, Elne redevint un modeste bourg agricole. Au milieu du XIXe siècle, Elne comptait à peine plus de 2000 habitants et subsistait de son élevage, de la viticulture, du commerce de cordage et d’outils agricoles. Aujourd’hui, son économie mêle emplois tertiaires et agricoles avec viticulture, fruits et maraîchage, mais aussi un réseau de PME et PMI, notamment dans la conserverie et l’emballage.
Une ville culturelle.
Elne demeure une ville culturelle, par ses festivals et événements tout au long de l’année, mais aussi pour ses musées d’histoire et d’archéologie, de peinture également, sa médiathèque, ses galeries d’art. Et abrite un patrimoine architectural remarquable dont une cathédrale romane du XIe siècle et son cloître de marbre, ou les vestiges de l’enceinte médiévale. Par ailleurs, les Illibériens profitent de nombreux équipements publics, d’établissements scolaires jusqu’au collège, dans un environnement préservé dont le parc Tropique du papillon reste le fleuron.
Une situation géographique exceptionnelle.
A une dizaine de kilomètres de Perpignan, l’ancienne capitale du Roussillon bénéficie d’une situation géographique exceptionnelle, entre mer et montagne, au cœur des Pyrénées-Orientales. Et offre un parc immobilier singulier, composé à moins de 5% de résidences secondaires et à 75% de maisons individuelles, entre ville haute entièrement restaurée depuis quelques années et nouveaux quartiers formant une extension de la ville en périphérie.
