Drancy
Un bourg scindé en deux hameaux qui vivaient d’agriculture et d’artisanat, avant de devenir seigneurie principale au XVIIe siècle. Une tranquillité qui fut pourtant mise à mal par la guerre de 1870 qui entraîna la destruction du château et d’une partie du village. Une commune équipée d’une gare de triage que la Seconde Guerre mondiale rendit tristement célèbre pour son camp d’internement, lieu de départ vers les camps d’extermination nazis.
Une démographie galopante.
Dès le début du XXe siècle, la saturation du logement parisien qui ne pouvait accueillir ses ouvriers conduisit, grâce au chemin de fer et à l’amélioration des voies de communication, à la construction de nombreux logements à Drancy, transformant en quelques décennies un village rural en cité ouvrière. L’entre-deux-guerres puis les Trente Glorieuses ne firent qu’accompagner, sinon accroître, ce phénomène avec une démographie drancéenne pour le moins galopante. Dans les années 1960, il fallut également accueillir les rapatriés d’Afrique du Nord, entraînant la construction de cités et de grands ensemble. Et si aujourd’hui Drancy connaît encore une démographie légèrement positive, son économie reste, pour l’essentiel, réduite au commerce et aux services.
D’indéniables atouts.
La force de Drancy, c’est sa situation géographique, aux portes de Paris mais également proche de pôles d’activité importants de la région parisienne, bénéficiant d’un réseau routier dense, et bien desservie par les transports en commun. Par ailleurs, membre d’une communauté d’agglomération, Drancy en profite pour réaménager son territoire, créant un pôle de développement économique autour des aéroports du Bourget et de Roissy ainsi que de la Plaine Saint-Denis. Offrant aux Drancéens un réseau scolaire dense de la maternelle au lycée, un hôpital privé, et des équipements sportifs particulièrement abondants.
Un parc immobilier hétérogène.
Aujourd’hui, Drancy redore son image en travaillant à l’embellissement de ses quartiers et de ses espaces verts, et dispose d’un parc immobilier particulièrement diversifié même s’il comporte 58% d’appartements, en secteur locatif pour la plus grande part. Mais on y trouve également des pavillons de meulières du début du XXe siècle, des maisons mitoyennes en briques des cités-jardins construites dans les années 1920, de grands ensembles typiques de l’après-guerre.