Dourdan
Christianisé au VIIe siècle, le bourg appartenait au royaume franc, doté d’un château de bois, possession de Hugues le Grand, père de Hugues Capet, premier des Capétiens, qui y naquit au Xe siècle. Domaine royal apprécié pour ses forêts giboyeuses, Dourdan poursuivit son essor, bénéficiant de la construction de l’église Saint-Germain-l’Auxerrois au XIIe siècle avant de voir son château reconstruit, cette fois en pierres, par Philippe Auguste.
Le berceau des Capétiens.
Ville royale, Dourdan bénéficiait de foires et profitait d’un commerce lucratif de céréales en provenance de la Beauce et destinées à Paris. Une seigneurie qui passa de main en main, apanage des grands du royaume et pourtant assiégée et incendiée par les Anglais au cours de la guerre de Cent Ans. Fortifiée, elle ne put pourtant éviter son saccage par les Protestants au cours des guerres de Religion.
Agricole et artisanale
Acquise par le duc de Sully qui réaménagea le château, résidence secondaire de Marie de Médicis, la ville prospéra, riche de ses fabriques de poteries, de textile, de ses moulins aussi. Dourdan, devenue possession de Philippe d’Orléans, frère de Louis XIV, s’embourgeoisa tandis que son château était transformé en prison. Mais la Révolution et l’Empire allait en détourner les grands de ce monde au profit de Rambouillet et la cité essonnaise demeura agricole et artisanale, devenant un lieu de villégiature prisé qui induisit la construction de nombreuses maisons de plaisance dans ses faubourgs.
Une ville résidentielle.
Lieu d’échanges et de commerces depuis toujours, réputée pour ses poteries, Dourdan ne profita guère de la révolution industrielle. Au XIXe siècle, on y trouvait quelques fabriques de bas de soie et de laine, des filatures de coton, des blanchisseries. On y commerçait le blé, la laine et le bétail. Aujourd’hui, deux cents entreprises au sein de quatre zones d’activités participent de son économie, tertiaire pour l’essentiel, même si l’agricole demeure présent sur un tiers de son territoire.
Capitale historique du Hurepoix.
Dourdan a su conserver son riche patrimoine avec, notamment, son château du XIIIe siècle, l’église gothique saint-Germain de l’Auxerrois, ses remparts, la Halle du XIXe siècle, le château du Parterre du XVIIIe siècle ou l’hôtel-Dieu du XIIIe siècle reconstruit au XVIIIe siècle. Et offre par ailleurs aux Dourdannais de nombreux équipements publics dont le centre hospitalier Sud Essonne, des établissements scolaires jusqu’au lycée, un conservatoire de musique et de danse, un cinéma mais aussi de multiples installations sportives avec centres aqualudique et équestre, gymnases, stades.
Un environnement naturel privilégié.
Porte du parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse, entre Chartres et Paris, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale, desservie par l’autoroute et deux gares RER, Dourdan abrite un parc immobilier composé à 45% de maisons individuelles où se côtoient des maisons bourgeoises du XIXe siècle, des quartiers pavillonnaires et des constructions récentes, sur un territoire communal occupé pour moitié par la forêt.