Donville-les-Bains
Alors que la région avait été conquise par les Normands qui créèrent de facto le duché de Normandie, l’église Saint-Clair, édifiée au XIIe siècle, agrégea quelques maisons, un hameau dépendant de l’abbaye de Mortain. Une région qui fut rattachée une première fois à la couronne de France au début du XIIIe siècle avant d’être soumise par les Anglais.
Un sort partagé.
Entourée de marais, dotée d’une maladrerie, d’un manoir, d’une grange à dîme, Donville partagea le sort de Granville, devenue place forte et grand centre commercial franc par la grâce de Charles VII. Petite bourgade de pêcheurs et de paysans à l’agriculture vivrière, Donville traversa les siècles et comptait, au début du XVIIIe siècle, moins de 500 habitants. Et abritait alors de nombreux ateliers nécessaires à l’armement maritime des terre-neuviers et autres pêcheurs à la morue quand la révolte des Chouans mit à mal son économie.
Un phénomène touristique.
Au XIXe siècle, Donville vivait toujours de sa pêche mais aussi de l’exploitation de carrières d’argile ou de quartz, et de ses briqueteries et corderies. Des activités qui allaient peu à peu céder la place au tourisme avec la vogue des bains de mer qui attirait notables et bourgeois sur tout le littoral normand. Un phénomène touristique qui s’amplifia avec l’arrivée du chemin de fer en provenance de Paris sous le Second Empire. La commune devint Donville-les-Bains et accueillit belles demeures et équipements publics pour devenir une station balnéaire familiale et un lieu de mytiliculture réputé.
Des kilomètres de plage.
Donville-les-Bains dispose de nombreux atouts grâce à ses trois kilomètres de plage de sable fin propices aux activités nautiques, voile, chars à voile, kayak de mer mais aussi à la pêche maritime de loisirs, par ailleurs point de départ pour des randonnées en pays granvillais ou pour les îles anglo-normandes. Et met à la disposition des Donvillais de nombreux équipements et toutes les infrastructures de Granville toute proche, avec thalassothérapie, port de plaisance, pôle de santé, sans compter l’hippodrome ou le golf de Bréville.
Un immobilier forcément attractif.
A une cinquantaine de kilomètres de Saint-Lô ou du Mont-Saint-Michel, labellisée deux fleurs, Donville-les-Bains bénéficie d’un environnement préservé, face à l’archipel des îles Chausey et sa cinquantaine d’îlots, et d’un étonnant chemin des douaniers à la Pointe du Lude qui descend jusqu’à la digue. Lieu de villégiature familial, la commune présente un parc immobilier composé à 22% de résidences secondaires et à 78% de maisons individuelles dont les prix souffrent quelque peu de l’attrait des villes du littoral.