Domont
Conquise par les Romains qui y tracèrent une importante voie de circulation, la région fut dévastée par les invasions barbares, entraînant la désertification de l’endroit. Possession de la puissance famille des Montmorency, le site de Domont apparut dans l’histoire au XIe siècle quand un prieuré y fut construit, un édifice religieux autour duquel se forma un hameau de bûcherons occupés à défricher la forêt.
Un environnement forestier protecteur.
Un défrichement partiel qui permit la culture de la vigne puis de céréales commercées à Paris, sous l’égide des seigneurs de Montmorency puis des chevaliers de Villiers. Pourtant, l’environnement forestier de Domont la mit à l’abri, contrairement à ses voisines, des dévastations anglaises au cours de la guerre de Cent Ans, des guerres de Religion et de la Fronde. A la Renaissance, partagée en deux fiefs possessions des Champluisant et des Gallarbois, la petite ville tira profit de ses arbres fruitiers, notamment de ses cerises rendues célèbres par madame de Sévigné.
Des fruits renommés.
Au XVIIIe siècle, Domont fut vendue à la comtesse de la Massais, une femme de lettres qui tenait salon à Paris, mais échappa aux troubles révolutionnaires, poursuivant ses activités liées au bois, à l’arboriculture et au maraîchage. Occupée par les Prussiens en 1870, la commune accueillit par la suite un fort et une garnison pour défendre la plaine de France. L’arrivée du chemin de fer favorisa son commerce de fruits, notamment d’une poire renommée, puis l’implantation de briqueteries tandis que la bourgade devenait un lieu de villégiature avec la construction de belles demeures et de châteaux.
Du rural au résidentiel.
Dans l’entre-deux-guerres, Domont connut une seconde vague démographique avec l’installation de quartiers pavillonnaires et une population davantage prolétaire. Un lotissement qui transforma peu à peu le bourg rural en ville résidentielle. Un essor économique et démographique qui sera soutenu après-guerre par l’expansion de la région parisienne, avec sa politique de grands ensembles pour accueillir les nouveaux habitants.
De nombreux équipements publics.
A 20 km de Paris, desservie par le train et par les bus de la RATP, Domont recèle un patrimoine architectural intéressant avec l’église Sainte-Madeleine du XIIe siècle reconstruite au XIXe siècle, le château du Prieuré aujourd’hui hôtel de ville, le château d’Ombleval, sans oublier le fort de la fin du XIXe siècle. Et offre aux Domontois des établissements scolaires jusqu’au lycée, un cinéma, le centre culturel Georges Brassens et le théâtre de l'Ouest de la Plaine de France Silvia Monfort sans oublier les installations sportives avec golf 18 trous, piscine, stades et gymnases.
Un environnement préservé.
A 20 mn de Paris par le train, labellisée deux fleurs, Domont profite d’un environnement verdoyant grâce à plusieurs parcs mais surtout à la forêt domaniale de Montmorency qui occupe près de la moitié de son territoire. Et abrite un parc immobilier composé à 51% de maisons individuelles où se mêlent des hameaux-lotissements, quelques belles demeures, des quartiers pavillonnaires de la fin du XXe siècle, mais aussi les cours communes, ces maisons mitoyennes initialement destinées aux ouvriers agricoles.