Dijon
Abritée derrière des remparts dès le IIIe siècle, la ville se christianisa et vit les évêques de Langres s’y installer, entraînant l’implantation de monastères alentour. Au tournant du millénaire, Dijon rejoignit le duché de Bourgogne dont elle devint la capitale. Victime d’un gigantesque incendie, au XIIe siècle, la ville dut être reconstruite, plus grande, profitant d’églises nouvelles et d’un hôpital.
Administrative et intellectuelle.
La suite ne fut que croissance et prospérité jusqu’au rattachement du duché à la couronne de France, l’installation du parlement de Bourgogne, entraînant à sa suite notables et constructions prestigieuses, hôtels particuliers et demeures bourgeoises. La ville était riche, économiquement mais aussi intellectuellement et vit l’établissement d’une université au début du XVIIIe siècle, devenant évêché à part entière. Si la Révolution fit perdre à Dijon la plupart de ses prérogatives, entraînant par ailleurs la destruction de nombreux édifices religieux, les guerres successives de la fin du XIXe et du XXe siècles ne l’affectèrent guère.
Une économie diversifiée.
Depuis toujours, on a cultivé la vigne à Dijon, même si la vie administrative et commerçante suffisait à son enrichissement. Mise à mal par la chute de la monarchie, la ville profita de la révolution industrielle grâce au canal de Bourgogne, au chemin de fer qui en fit rapidement un carrefour important. Au XXe siècle, si les Trente Glorieuses lui furent favorables, la désindustrialisation accéléra son glissement vers l’emploi tertiaire, administratif, médical, municipal. Aujourd’hui, l’économie y est diversifiée avec un secteur agroalimentaire traditionnellement développé mais aussi l’électronique, la mécanique, la chimie.
Attractive à de nombreux égards.
Préfecture de la Côte d’Or, Dijon profite de la communauté d’agglomération depuis le début des années 2000. Ville touristique et gastronomique, située sur la route Paris-Lyon-Méditerranée, elle bénéficie d’un réseau autoroutier particulièrement important et reste un grand centre ferroviaire dont le TGV qui la met à une heure et demie de la capitale. Ville universitaire dotée de nombreux établissements d’enseignement supérieur, CHU, pôles de recherche, Dijon se montre très attractive pour les entreprises et le tourisme d’affaires, mais également pour les estivants curieux de découvrir un riche patrimoine architectural avec églises et monastères, palais des Ducs de Bourgogne, la porte Guillaume, de nombreux musées, une gastronomie reconnue.
Une offre immobilière en pleine restructuration.
Avec son cœur historique sauvegardé, Dijon présente un parc immobilier hétérogène avec un secteur résidentiel ancien, commerçant, et en périphérie de grands ensembles et 16% de maisons individuelles. Planifiant sa restructuration urbaine, réhabilitant certaines zones antérieurement vouées aux militaires pour y substituer des écoquartiers mêlant commerces et habitat, la ville offre des logements, aussi bien en location qu’à l’achat, à un prix accessible aux étudiants et aux jeunes familles, entre beaux appartements du centre dans les anciens hôtels particuliers, les immeubles Art Nouveau ou demeures bourgeoises du XIXe siècle, quartiers rénovés avec programmes neufs, et un immobilier plus accessible à mesure qu’on s’éloigne du centre.