Décines-Charpieu
...de nombreux hameaux et villages s’implantèrent à l’époque gallo-romaine et persistèrent jusqu’au milieu du IVe siècle. Christianisés, ils renaquirent après les invasions, notamment burgondes, dotés de fortifications de bois et de maisons fortes installées sur les hauteurs. Alors que la région lyonnaise bénéficiait du pouvoir ecclésiastique pour se développer, le site de Décines accueillit au début du deuxième millénaire une tour de guet établie sur la motte du Moléron.
La fusion de deux paroisses.
Rattachée à la couronne de France au XIVe siècle à l’instar du Dauphiné, bien que dévasté par les guerres de Religion et les épidémies de peste récurrentes, le pays lyonnais abrita de nombreuses manufactures textiles et connut un fort essor économique et démographique. A la Révolution, alors qu’elles ne comptaient que cinq cents habitants, les paroisses de Décines et de Charpieu fusionnèrent pour former une nouvelle commune. Un territoire rural qui s’industrialisa grâce à l’arrivée du chemin de fer puis à la construction du canal de Jonage qui alimentait une usine hydroélectrique.
Une métamorphose urbaine.
Destination de villégiature appréciée par les Lyonnais qui y goûtaient baignades et promenades dominicales, Décines-Charpieu se lotit également pour abriter les ouvriers de Lyon en quête d’un habitat moins coûteux et plus agréable. Sa population quadrupla, notamment autour des usines de textile et de produits pharmaceutiques, une démographie alimentée par les réfugiés d’Arménie qui représentèrent jusqu’à un quart de la population. Après-guerre, alors que Lyon se débarrassait de ses usines en périphérie, la commune s’urbanisa et connut la politique des grands ensembles.
Du maraîchage à l’industrie.
A la fin du XIXe siècle, Décines-Charpieu était encore un village de maraîchages et comptait en 1901 à peine plus d’un millier d’habitants. Mais dans l’entre-deux-guerres fut créé de toutes pièces le quartier de La Soie-Montarberlet par une usine de textile soucieuse de loger ses ouvriers. Aujourd’hui, après avoir rejoint le département du Rhône et la communauté urbaine de Lyon, Décines-Charpieu abrite plusieurs parcs d’activités qui regroupent plus de 1500 PME-PMI grâce à sa situation de carrefour de communication.
Un environnement préservé.
Desservie par le tramway et par l’autoroute de contournement de Lyon, à proximité de l’aéroport et de la gare TGV de la capitale des Gaules, Décines-Charpieu a su préserver son environnement avec, notamment, le Grand Parc Miribel Jonage, les berges du canal de Jonage aménagées en pistes cyclables ou celles de la Rize, ou encore le plan d’eau du Grand Large. Et offre aux Décinois des établissements scolaires jusqu’au lycée, cinéma, médiathèque et salle de spectacles, mais aussi de multiples installations sportives dont une base nautique.
Une ville dynamique.
Au cœur du pays du Velin, à 10 km du centre de Lyon, Décines-Charpieu connaît aujourd’hui une rénovation urbaine avec la construction d’un pôle santé et du Grand Stade de l’Olympique lyonnais OL Land, ou encore la réhabilitation du cœur de ville avec le quartier Fraternité composé de petits immeubles et de commerces. Et abrite un parc immobilier composé à 42% de maisons individuelles où se mêlent grands ensembles, quartiers pavillonnaires avec jardins et de nombreuses constructions récentes.