Crécy-la-Chapelle
...Hugues de Crécy, s’opposa à Louis VI, roi des Francs, sûr de son château, de ses remparts et de ses tours de défense. Possession de la maison de Châtillon après avoir changé de mains à plusieurs reprises, vassale du comte de Champagne, Crécy-en-Brie fut peu à peu abandonnée par ses habitants au profit d’un nouveau château, formant dès lors la paroisse de La Chapelle-sur-Crécy.
Une situation géographique privilégiée.
Devenue possession de la Champagne, Crécy fut rattachée à la couronne de France au XIIIe siècle, Jeanne de Champagne ayant épousé Philippe le Bel. Idéalement placée sur de grands axes routiers et fluviaux, la ville connut un réel essor, commerçant peaux et textiles, mais aussi bétail et bois. A partir du XVe siècle, Crécy, toujours domaine royal, échut à différentes familles, et souffrit des affres de la guerre de Cent Ans et des conquêtes anglaises, des luttes entre Bourguignons et Armagnacs mais aussi de la soldatesque en mal d’engagement.
Une fusion urbaine.
Passant de main en main jusqu’à revenir au duc de Penthièvre, peu avant la Révolution, Crécy-en-Brie avait fragilisé son économie en devenant une ville bourgeoise où se multipliaient belles demeures et hôtels particuliers. Occupée par les troupes coalisées en 1815, elle se restaura et se modernisa tout au long du XIXe siècle, devint un lieu prisé par les artistes peintres, dont Corot et Toulouse-Lautrec, recouvrant sa place commerçante pour enfin lier son destin, en 1972, à la commune voisine, La Chapelle-sur-Crécy, pour former Crécy-la-Chapelle
Résidentielle et agricole.
Au début du XIXe siècle, Crécy comptait un millier d’habitants, mêlant population agricole et petite bourgeoisie, et abritait des manufactures de lacets et de dentelles, des tanneries aussi, tirant parti de son port fluvial et de ses canaux, les brassets, pour valoriser son commerce. Aujourd’hui, elle est restée résidentielle et agricole, son économie soutenue par la communauté de communes du Pays Créçois.
La petite Venise briarde.
Située au cœur de plusieurs bras du Grand Morin, ce qui lui valut le surnom de la petite Venise briarde, Crécy-la-Chapelle abrite un important patrimoine historique, dont l’église Saint-Georges et son clocher du XIIe siècle, la collégiale Notre-Dame-de-l’Assomption du XIIIe siècle, l’hôtel de ville du XVIIIe siècle, la tour aux Saints vestige des remparts du XIIIe siècle. Ce qui lui vaut un fort intérêt touristique, un village briard réputé pour ses randonnées dans la vallée ou sur les berges aménagées du Grand Morin.
Un village de charme.
Desservie par le train, formée de cinq hameaux, Crécy reste une ville résidentielle au sein d’un environnement agricole, présentant un parc immobilier composé à 7% de résidences secondaires et à 72% de maisons individuelles, où se côtoient maisons mitoyennes anciennes, quartiers pavillonnaires, constructions agricoles et habitat récent, dans un cadre environnemental remarquable.