Coutras
Au XIIe siècle, dotée d’une église déjà ancienne et d’un château, Coutras était au cœur d’une seigneurie dépendante de la vicomté de Fronsac puis du comté d’Angoulême et enfin du Périgord, dans une région dévastée par la guerre de Cent Ans, avant d’être érigée au milieu du XVIe siècle en comté.
Symbole des guerres de Religion.
Période au cours de laquelle Coutras ne fut pas épargnée, théâtre d’une bataille demeurée célèbre entre l’armée catholique du roi de France, alors Henri III, menée par le duc de Joyeuse, et les Protestants conduits par le roi de Navarre, futur Henri IV. Ce fut une première grande victoire pour ce dernier, et le symbole des guerres de Religion qui allaient dévaster le pays pendant plus de trente ans. Aux XVIIIe et XIXe siècles, Coutras vit son artisanat se développer, grâce à l’amélioration des voies d’accès, routières et fluviales, puis du chemin de fer au milieu du XIXe siècle, s’urbanisa et se dota de plusieurs édifices publics, dont l’hôtel de ville, restaurant par ailleurs son église Saint-Jean Baptiste.
Une cité viticole.
Ville carrefour depuis toujours, ce qui favorisait son commerce, notamment de ses vins, Coutras sut tirer parti des péages installés sur les routes qui la traversaient, de ses moulins aussi, Au milieu du XIXe siècle, la cité girondine comptait plus de trois mille habitants, demeurait agricole et viticole pour l’essentiel, conservant son négoce fluvial. A l’écart de la révolution industrielle, elle présente aujourd’hui une économie principalement tertiaire, soutenue par la communauté de communes du Nord Libournais.
Proche des grands vignobles bordelais.
Si Coutras a conservé quelques témoins architecturaux de son histoire avec, notamment, le puits Henri IV du XVIe siècle vestige de l’ancien château classé aux Monuments Historiques ou l’église Saint-Jean-Baptiste, elle présente également l’avantage de se situer à quelques encablures de Saint-Emilion et de prestigieux crus bordelais. Et offre par ailleurs aux Coutrasiens de nombreux équipements publics avec espace culturel et médiathèque, école de musique municipale et salle de spectacles, des établissements scolaires jusqu’au lycée sans compter les installations sportives dont une patinoire et une piscine, un stade et des salles omnisports et, enfin, une halte nautique.
Une ville résidentielle.
Au confluent de l’Isle et de la Dronne, aux portes de la Dordogne et de la Charente, Coutras bénéficie des infrastructures de Libourne, notamment le TGV, à un quart d’heure. Une ville résidentielle dont le parc immobilier se compose à 88% de maisons individuelles, mélange de constructions bourgeoises des XVIIIe et XIXe siècles, de secteurs pavillonnaires et d’habitat récent, à une heure de l’océan et du bassin d’Arcachon.
