Cour-Cheverny
Le site de Cour, à quelques encablures de Cheverny, dont le nom semble indiquer la présence d’un domaine agricole, appartint à différents seigneurs tout au long du Moyen Age, plus ou moins dépendants des comtes de Blois, certains ecclésiastiques, d’autres issus de grandes familles régionales comme celle de Hurault.
Un domaine royal.
Ainsi, Jacques Hurault, seigneur de La Grande, Cheverny, Vibraye et Huriel dont le descendant fit construire un château sur les terres de Cheverny érigées en vicomté au XVIe siècle. Tirant bénéfice de la proximité de Blois, ville royale, le hameau de Cour s’étendit autour de son église Saint-Aignan, bâtie au XIIe siècle, le long de la route principale, comptant quelques écarts disséminés ici et là. Mais souffrit durement des guerres de Religion, entraînant dès lors son déclin économique et démographique.
Un lotissement lent.
Au XVIIe siècle, devenu comte de Cheverny, l’héritier du domaine de Cour fit détruire l’essentiel du château pour en construire un nouveau. Puis, au siècle suivant, la seigneurie changea de main pour finalement revenir à la marquise Hurault de Vibraye au premier quart du XIXe siècle. Epoque à laquelle Cour-Cheverny s’urbanisa avec, notamment, la construction d’une école puis, un peu plus tard, celle d’une gare autour de laquelle quelques nouveaux lotissements s’implantèrent.
Un vin AOC renommé.
Fière de son vin qui était, paraît-il, apprécié par François Ier, Cour subsista tout au long des siècles d’une agriculture vivrière, de l’élevage et de la vigne, une production agricole qu’elle a conservée jusqu’à nos jours avec un territoire doté de deux AOC, Cheverny et Cour-Cheverny. Mais la commune tire également profit de son réseau de 80 entreprises et de son artisanat, sans compter le soutien de la communauté d’agglomération Blois-Agglopolys qui regroupe 48 communes.
Un environnement préservé.
Au cœur de la Sologne et du Val de Loire, à 14 km de Blois, réputée pour son environnement classé Natura 2000, Cour-Cheverny se veut également une ville de tourisme grâce aux châteaux et manoirs édifiés sur son territoire et à l’église Saint-Aignan du XIIe siècle. Et abrite un parc immobilier composé à 9% de résidences secondaires et à 91% de maisons individuelles où se côtoient demeures bourgeoises en pierres de taille, maisons à pan de bois ou de briques, habitat traditionnel et anciennes gentilhommières.