Concarneau
...où des moines édifièrent un prieuré autour duquel s’agrégèrent quelques maisons. Conquis par les Francs lors des invasions, repris par les Bretons peu après, l’îlot se fortifia avec des moyens de fortune, et devint au tournant du millénaire le siège de la châtellenie ducale, où se mêlaient bourgeois, pêcheurs, commerçants. Devenue place forte, mais néanmoins conquise par les Anglais au cours de la guerre de Cent Ans, Concarneau fut reprise une trentaine d’années plus tard par Du Guesclin qui la rendit au duché de Bretagne avant que celui-ci ne soit rattaché à la France.
Capitale de la sardine.
Souffrant des guerres de Religion au XVIe siècle suite au siège des Calvinistes, Concarneau renforça au siècle suivant ses défenses avec l’aide, notamment, de Vauban, et devint une ville de garnison et cité royale, un rôle militaire qui déclina peu à peu tout au long du XVIIIe siècle. Etendue au-delà de ses fortifications, elle vit s’implanter des manufactures de conditionnement de sardines tandis que les constructions navales prospéraient. Comptant moins de deux mille habitants au milieu du XIXe siècle, Concarneau restait une ville de pêche, mais urbanisa voirie et installations portuaires, et combla son bassin pour permettre la construction de quais et d’entrepôts.
Une économie qui se diversifie.
Annexant les communes de Beuzec-Conq et de Lanriec, Concarneau sut relancer ses activités de pêche jusqu’à devenir aujourd’hui le troisième port de pêche français et le premier port thonier européen. Mais avec le ralentissement des activités de pêche depuis la fin du XXe siècle, Concarneau dut se diversifier avec la construction et la réparation navales, les activités induites de la pêche, mais surtout grâce au tourisme, valorisant son port de plaisance et ses plages.
Un patrimoine historique.
Ville d’Art et d’Histoire, Concarneau abrite un important patrimoine architectural avec, notamment, la vieille halle du XVIIe siècle ou la maison Penros du XVIIIe siècle, le château de Kériolet, les remparts, les multiples églises et chapelles du XVe siècle et suivants, dont l’église Notre-Dame de Lorette. Par ailleurs, les Concarnois profitent d’établissements scolaires jusqu’au lycée, de complexes sportifs, de stades, d’un projet de centre aquatique, d’un pôle nautique et d’une école de voile municipale.
Un haut lieu de villégiature.
A environ une heure de Brest ou de Vannes, profitant des infrastructures de Quimper, Lorient ou Brest, labellisée trois fleurs, départ de croisières à la découverte de l’archipel des Glénans ou de randonnées sur le sentier des douaniers, Concarneau présente un parc immobilier composé à 14% de résidences secondaires et à 62% de maisons individuelles où se côtoient maisons à pans de bois dans la ville close, constructions récentes en périphérie, doté d’un marché locatif dynamique sur un des sites les plus visités de Bretagne.