Colomiers
...Colomiers apparut dans l’Histoire quand le comte de Bordeaux s’empara de Toulouse. Dépendant de la couronne et de l’abbaye de Saint-Sernin, le domaine fut démembré et revendu à des notables toulousains. Qui y établirent domaines agricoles et maisons de plaisance dotés de colombiers, signes de richesse, qui valurent certainement son nom au village, Columbario.
Un domaine disputé.
Etendu le long d’une route vers Compostelle, le bourg bénéficia d’une charte de coutume qui lui apporta privilèges et exemptions de taxes dès le XIIIe siècle. Protégée par un fort, Colomiers se lotit pour compter 400 habitants environ au début du XVIe siècle. Mais connut les affres des guerres de Religion, dévastée par les Protestants, tandis que notables, abbés et seigneurs se disputaient le domaine. Au XVIIe siècle, le fort fut démantelé et la seigneurie éclata en d’innombrables petits fiefs, mais profita de la construction d’une route royale de Toulouse à Leguevin qui désenclava le village.
Une formidable expansion démographique.
Au siècle suivant, difficultés financières, épidémies et troubles révolutionnaires conduisirent au déclin du village. Une régression qui se poursuivit tout au long du XIXe siècle, Colomiers n’étant plus qu’une petite bourgade subsistant de la vigne et des céréales. Si l’arrivée du chemin de fer favorisa l’implantation de manufactures, il fallut attendre les Trente Glorieuses pour que la commune s’industrialise grâce à l’aéronautique, conduisant le village rural à une formidable expansion économique bien sûr, mais surtout démographique en décuplant sa population.
Un grand bassin d’emplois.
Aujourd’hui, important pôle économique de l’agglomération toulousaine, Colomiers reste attachée à la construction aéronautique, avec EADS-Airbus et ses nombreux sous-traitants, sans compter un dense réseau de 1300 PME-PMI aux activités diversifiées. Ville résidentielle mais aussi bassin d’emplois, elle abrite trois pôles d’activités avec le parc aéronautique, la zone industrielle En Jacca avec logistique, bâtiment, artisanat, et la zone du Perget à vocation technologique, artisanale et commerciale.
Un patrimoine historique et environnemental.
Colomiers a su préserver son patrimoine historique avec le château du Cabirol du XIXe siècle, les vestiges de la ferme du Perget des XVIIe et XVIIIe siècles, le clocher de Sainte-Radegonde du XVIIIe siècle. Mais aussi son environnement grâce à 500 hectares d’espaces verts dont les parcs du Cabirol ou Duroch, la coulée verte de Monturon ou les berges aménagées de l’Aussonnelle. Et offre aux Columérins des établissements scolaires jusqu’au lycée mais aussi un centre de formation des Compagnons du devoir, un conservatoire de musique, de danse et d’art dramatique, un cinéma, et de nombreuses installations sportives.
Un cadre de vie préservé.
Desservie par le train mais aussi par le périphérique toulousain, à 10 mn de Toulouse et de l’aéroport de Blagnac, mais aussi à quelques encablures des 2000 hectares de la forêt de Bouconne, Colomiers dispose d’un parc immobilier composé à 50% de maisons individuelles où se côtoient maisons du XIXe siècle en briques ou galets dans le cœur historique et des constructions récentes pour l’essentiel.